La mémoire d’une personne inspirante, Dominique Pineault, perdurera grâce à un prix créé par Moisson Kamouraska. La première récipiendaire de ce prix est d’ailleurs une de ses amies, Pascale Dumont-Bédard.
Dominique Pineault est décédée du cancer alors qu’elle était dans la quarantaine en 2020. Sa mémoire sera honorée grâce à un prix à son nom. L’organisatrice communautaire œuvrait dans le réseau de la santé.
«Elle était pleine d’énergie, inspirante et “challengeait” nos idées pour aller encore plus loin. Le communautaire, on est tissé serré et son décès a causé une onde de choc», indiquait Mireille Lizotte, directrice de Moisson Kamouraska.
Il était clair pour Moisson Kamouraska que sa mémoire devait perdurer. C’est ainsi que le prix Dominique Pineault a été créé et sera attribué à d’autres personnes inspirantes du milieu qui font la différence pour l’organisme. La première récipiendaire est Pascale Dumont-Bédard, instigatrice de Kamouraska se serre les coudes, alors qu’elle dirigeait Promotion Kamouraska.
Le projet visait à créer un cercle vertueux profitable à toute la communauté, en collectant de l’argent pour passer commande aux chefs locaux des plats préparés, que Moisson Kamouraska livrait ensuite aux gens dans le besoin. À l’époque, la pandémie battait son plein et les restaurateurs étaient dans l’incertitude également.
« Elle nous a insufflé son énergie quand on en avait plus », résume Mireille Lizotte. On n’est pas seuls à Moisson Kamouraska et il faut remercier ceux qui sont là pour nous », a-t-elle ajouté.
Pour Pascale Dumont-Bédard, la surprise était totale. Elle assistait à l’assemblée générale annuelle de l’organisme de par ses nouvelles fonctions à la direction du Centre-Femmes La Passerelle.
Cet honneur a une double saveur pour elle. Dominique Pineault était une amie. Lorsqu’elle a su qu’un prix était créé en son honneur, elle était particulièrement ravie. Puis, elle a appris qu’elle en était la première récipiendaire.
« J’étais doublement émue, j’avais les larmes aux yeux. Moisson Kamouraska reçoit beaucoup. De voir qu’ils redonnent au milieu, c’est “wow” », a commenté Pascale Dumont-Bédard.