Les municipalités veulent faire partie de la solution, mais il faut agir, en ce qui concerne l’enjeu de pénurie de main-d’œuvre, souligne l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
Avec le déconfinement et la reprise économique, il devient de plus en plus évident que des entreprises sont freinées dans leurs développements, que d’autres doivent réduire leurs heures d’ouverture ou carrément fermer leurs portes, en raison du manque de main-d’œuvre.
Durant la pandémie, le Québec n’a accueilli que 20 000 immigrants, alors que le seuil est de 40 000 à 50 000. Plusieurs travailleurs ont aussi changé de métiers ou sont retournés à l’école, en raison des fermetures prolongées de certains secteurs comme la restauration et l’hôtellerie. Aussi, les départs à la retraite ont continué. « Les problèmes sont loin de s’estomper », résume le président de l’UMQ, aussi maire de Gaspé, Daniel Côté. Des solutions sont avancées, pour attirer davantage, dit-il.
« Il y a différents programmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre. Ce qu’on veut, c’est que ces programmes-là soient adaptés au goût du jour pour attirer davantage d’immigrants économiques », indique le président.
M. Côté estime par ailleurs que la problématique est amplifiée par la pénurie de logements et de places en garderie dans plusieurs régions. Il précise que les municipalités font aussi partie de l’équation et sont bien outillés en ce sens.
« On est prêts à fournir une terre d’accueil, on est très aptes à s’assurer de leur intégration (des immigrants économiques). On est prêts à travailler dans toutes les régions du Québec là où il y a des besoins », conclut-il.