Une érablière de la région a dû payer plus de 6000 $ à une dame qui avait chuté et s’était blessée à l’épaule en marchant dans le stationnement glacé.
Un juge du Tribunal des petites créances a déterminé que l’Érablière Nathalie Lemieux de Saint-Pascal a commis une faute en ne prenant pas les moyens nécessaires pour sécuriser un endroit qu’elle savait dangereux.
Il n’est pas rare qu’un client poursuive une entreprise pour ce type d’accident, via ses assurances. Parfois, la personne victime se rend au Tribunal des petites créances pour obtenir un dédommagement.
Dans ce cas-ci, au printemps 2019, des témoins ont dit que le chemin était glacé et sans abrasif. Une personne qui était arrivée plus tôt que la victime a aussi dit qu’elle avait avisé un employé de la situation. Une poche de granules avait alors été étendue pour faire un passage d’environ deux pieds de large, mais ce ne fut pas suffisant, l’achalandage étant aussi important ce jour-là. Un autre témoin a indiqué qu’à la suite du départ de la dame blessée pour l’hôpital, il a vu une personne étendre du sable sur la partie glacée et raboteuse.
« Le Tribunal est d’avis que la défenderesse (l’érablière) a commis une faute en ne prenant pas les moyens nécessaires pour sécuriser un endroit qu’elle savait dangereux et informée préalablement du danger représenté par la présence de glace à cet endroit », analyse le juge François Boisjoli.
L’épaule de la victime Ghislaine Lavoie s’étant disloquée, elle a été placée dans une attelle pendant environ cinq semaines, ce qui l’a empêché de faire plusieurs activités. Elle a réclamé 15 000 $ au tribunal des petites créances pour des frais de déplacement et des dommages subis, mais le juge a conclu qu’un montant total de 6621,97 $ était raisonnable.