Dans le calme feutré d’une petite salle où l’on devinait presque le froissement des pages et le cliquetis des stylos, le verdict est tombé. Les finalistes du 23e prix Saint-Pacôme sont connus. Trois noms, trois suspects littéraires, retenus par un jury qui a scruté 34 romans, parus entre la fin de 2024 et le premier semestre de 2025.
Cette année, les projecteurs se braquent sur Chrystine Brouillet avec Le regard des autres (Éditions Druide), Ronald Lavallée pour Le crime du garçon exquis (Fides), et Jean Lemieux avec L’Affaire des montants (Québec Amérique). Trois plumes aguerries qui se disputent la récompense ultime : une bourse de 3000 $, offerte grâce au soutien des partenaires. Le dénouement de cette enquête littéraire sera révélé le samedi 4 octobre.
L’affaire ne s’arrête pas là. À nouveau cette année, le prix Jacques-Mayer du premier polar, ainsi que les prix de la rivière Ouelle saluant des nouvelles policières inédites, écrites par des auteurs qui n’ont encore jamais publié, seront remis. Des révélations qui, à leur manière, tiennent aussi du suspense.
Ainsi, le soir du 4 octobre, la salle Albert Royer du club de golf de Saint-Pacôme se transformera en véritable scène de crime littéraire. Monique Simard, figure respectée du milieu culturel, syndical et politique, y jouera le rôle d’invitée d’honneur. Sous son regard attentif, les pages s’ouvriront, les indices s’accumuleront, et un seul nom, coupable d’excellence, sera prononcé.
Rappelons que l’an dernier, le prix avait consacré La femme papillon de Jean-Louis Blanchard, publié chez Fides. Cette fois encore, l’histoire promet une finale à couper le souffle. D’ici là, la tension monte. L’arme du crime ? Les mots. Le mobile ? Le désir de séduire les lecteurs. Et le coupable sera désigné, sans appel, dans moins d’un mois.
