Un premier cas du nouveau variant Omicron a été confirmé au Québec lundi matin. Le ministre de la Santé Christian Dubé en a fait l’annonce lors d’un point de presse.
Le nouveau variant Omicron du coronavirus présente « un risque très élevé » au niveau mondial, selon l’Organisation mondiale de la Santé. Il a été séquencé pour la première fois par l’Afrique du Sud le 25 novembre. Il serait apparu à la fin du mois d’octobre.
En plus du premier cas confirmé au Québec, au moins une centaine de voyageurs ont été rappelés à faire un autre test visant à détecter ce variant plus particulièrement. Ils ont été placés en isolement.
« Nos analyses vont voir comment le variant résiste au vaccin. Ce n’est pas confirmé si le variant est capable de passer à travers le vaccin. Avant de prendre des décisions, il faut connaître cette donnée. Il faut aussi vérifier si ce virus-là est plus contagieux ou pas », a dit le ministre de la Santé Christian Dubé.
Si le variant est plus fort que le vaccin, il faudrait alors ajuster le vaccin ARN Messager, ce qui pourrait prendre trois ou quatre mois, a dit le directeur de la Santé publique Horacio Arruda.
« On pense à ce moment-ci qu’il se transmet plus rapidement, mais on ne sait pas s’il est plus virulent, on attend ce bout-là. À date, il a touché principalement des jeunes et il n’y a eu aucun décès. Mais c’est émergent, on va attendre », a dit le Dr Arruda.
Alerte aux voyageurs
Le gouvernement et la Santé publique ont alerté les voyageurs à être vigilants dans leurs déplacements et leurs prévisions de voyage.
« On demande aux Québécois qui voyagent à l’étranger d’être vigilants, car les exigences de retour évoluent très rapidement. Ce bout-là, c’est le fédéral qui va nous le dire, a dit Christian Dubé. Le variant se propage un peu partout dans le monde. Peu importe où vous voyagez, il faut rester prudent », a-t-il ajouté.
Les cas augmentent au Québec, mais les hospitalisations sont relativement stables. La majorité des 6300 cas de la dernière semaine en province touche des personnes non vaccinées, dont des jeunes enfants de moins de 11 ans.
D’ailleurs, la vaccination chez les 5-11 ans progresse bien. Le tiers des enfants a reçu le vaccin ou a pris un rendez-vous pour le recevoir.
