Hydro-Québec a décidé que les 4000 MW d’énergie éolienne et d’énergie renouvelable qui étaient prévus prochainement seront finalement entièrement consacrés au développement éolien.
« Ça, c’est une bonne nouvelle, un bon signal », a dit Michel Lagacé, président de l’Alliance de l’Est qui regroupe les municipalités de l’Est-du-Québec jusqu’à Montmagny. Cette alliance est le partenaire public des projets éoliens potentiels à venir sur le territoire. En dédiant tout cet appel d’offres aux éoliennes, « il n’y a pas d’ambiguïté que c’est l’éolien qui va au-dessus de la pile », ajoute M. Lagacé.
Toutefois, la société d’État veut que les projets soient déployés rapidement, et va donc indiquer aux partenaires les endroits géographiques où les lignes de transport d’Hydro-Québec sont proches et prêtes plus rapidement pour des projets éoliens.
« La question que tout le monde se pose justement, c’est : quelles sont les capacités des lignes de transport? On va finalement avoir des réponses », mentionne M. Lagacé.
L’industrie souhaitait également des indications plus claires pour prendre de meilleures décisions. Cet appel d’offres de 4000 MW devait être lancé le 31 décembre 2022, mais a été repoussé à mars. Quant aux premiers petits appels d’offres qui devaient se terminer au 31 décembre, les réponses seront connues en janvier 2023.
Actuellement, plusieurs entreprises privées ont montré leur intérêt à soumettre un projet, surtout dans l’ouest du Bas-Saint-Laurent, dont au Kamouraska.
M. Lagacé indiquait par ailleurs que les 4000 MW étaient une goutte d’eau dans les besoins à venir, et qu’Hydro-Québec pourrait sans doute revoir ses capacités en lignes de transport, entre autres en Gaspésie et à l’est du Bas-Saint-Laurent.