Record de participation au défi 28 jours sans alcool dans la région

David Banville. Photo : défi 28 jours.

Comme ailleurs au Québec, le Bas-Saint-Laurent enregistre une explosion des inscriptions et des fonds amassés pour la participation au défi 28 jours sans alcool.

En effet, en date de mardi dernier, 1 450 288 $ ont été amassés pour soutenir la cause de la sensibilisation des jeunes à travers la province aux risques liés à la dépendance à l’alcool, au cannabis et autres drogues, dont 28 689 $ au Bas-Saint-Laurent.

Cette édition connaît une participation record avec plus de 31 000 participants dont 908 au Bas-Saint-Laurent, soit une augmentation de la participation dans la région de 588 % comparativement à l’année 2020.

« Je suis bien heureux des chiffres. On est aussi rendu à un point où il y a plus de gens qui connaissent le défi. Certains me disent qu’ils se rendent compte que ce n’est pas si pire et qu’après le défi, ils vont peut-être arrêter d’en prendre la semaine, par exemple », commentait l’ambassadeur du défi dans la région David Banville, de Saint-Narcisse.

Ce dernier est sobre depuis 800 jours, après avoir eu besoin de la Maison Jean Lapointe qui a redonné un sens à sa vie. Fort dépendant, entre autres à la drogue, il est allé aussi loin qu’inventer un cancer pour demander à un proche de lui emprunter de l’argent. Pour lui, le défi de 28 jours est un défi de tous les jours.

« Ça prenait toute la place dans ma vie. Je me souviens que ce dont j’avais le plus peur en thérapie, c’était de ne plus en prendre », se souvient-il.

Comme ambassadeur, il a rencontré des jeunes à l’école secondaire de son milieu. Il a expliqué son cheminement, sans jugement.

La 8e édition du défi visait à amasser au moins 750 000 $ afin de sensibiliser 80 000 jeunes provenant de plus de 400 écoles à travers le Québec aux risques liés à la consommation d’alcool, de cannabis et autres drogues, par exemple les problèmes de dépendance, de santé mentale et de décrochage scolaire.

Un sondage Léger publié en avril dernier démontre que 50 % des Québécois sont plus anxieux et donc plus à risque de développer des habitudes problématiques.