Le maire de Saint-Roch des Aulnaies, André Simard, a pris part à la rencontre en compagnie de ses six homologues engagés dans le processus de regroupement. Sans dévoiler la teneur des discussions par respect pour les autres maires, il a affirmé que de nouvelles informations concernant le regroupement seront divulguées cette semaine, et que même s’il croit que la majorité des citoyens sont en faveur du regroupement, « il est possible que nous ne soyons plus sept dans le projet ».
« Après l’exercice de ce matin [mercredi], je dirais qu’il pourra y avoir des adaptations suite à des décisions prises par des conseils municipaux. Je ne veux pas en dire plus, le tout sera divulgué par voie de communiqué, mais il est possible que l’on ne soit plus sept », dit-il, ajoutant que les réactions des citoyens sont à géométrie variable.
« Vous savez, il y a moins de 10 % des citoyens habilités à voter dans chacune des municipalités qui se sont déplacés aux rencontres. Je crois que ceux qui sont en faveur constituent la majorité silencieuse, et que la population est en faveur du regroupement », ajoute André Simard, précisant que l’exercice est très formateur.
« On a fait le tour de chaque consultation. C’était la première fois qu’on présentait des informations d’une étude menée sur deux ans. Les réactions ont été variées, mais globalement, l’objectif a été atteint. Les gens ont apprécié avoir de l’information, même s’il y avait des opposants. Chaque municipalité a ses propres préoccupations et défis, ce qui a rendu les discussions d’autant plus complexes », dit-il.
M. Simard a souligné l’importance de rester à l’écoute de la population, tout en avançant dans le processus. « On est en mode écoute de la population. Leur réaction fait partie de l’exercice. Mais ce dossier est loin d’être terminé, car on croit que l’avenir réside dans le regroupement. »
Un référendum?
Le maire ne croyait pas que la question du référendum reviendrait aussi fréquemment lors des consultations. « C’est souvent les opposants qui réclament un référendum. Ils croient que c’est un droit. La loi ne l’oblige pas, mais ne l’interdit pas non plus. On continue d’évaluer cette possibilité. »
Les maires prévoient une seconde séance d’information et de consultation après les vacances, en septembre. D’ici là, certaines décisions importantes pourraient être prises. « Il y aura des changements. Par exemple, toutes les municipalités concernées pourraient ne pas continuer dans le processus », a renchéri M. Simard.
Le communiqué émis cette semaine devrait donner plus de détails. « Le regroupement reste un sujet délicat et complexe, nécessitant une communication transparente et continue avec les citoyens. Ce n’est pas quelque chose de simple. Ça brasse les idées et ça suscite des réactions variées. Nous devons apprécier ce qui ressort de cet exercice pour prendre une décision éclairée », conclut le maire de Saint-Roch-des-Aulnaies.