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Remplacer la roue du moulin demeure une priorité pour la Seigneurie des Aulnaies

Le remplacement de la roue du moulin de la Seigneurie des Aulnaies figure toujours au chapitre des priorités de 2018. Selon le directeur général, André Anglehart, l’objectif serait que l’installation soit complétée au plus tard en 2020. 

Installée en 1980, la roue du moulin de la Seigneurie a fait son temps. Selon le directeur de la Seigneurie, la durée de vie d’une roue semblable est d’environ 20 ans. À 38 ans, elle a passé sa date d’expiration depuis bien longtemps. « Aujourd’hui, notre meunier travaille à temps plein et la production de farine augmente progressivement d’années en année, malgré le fait que la roue doit être changée », de rappeler André Anglehart.

 Aujourd’hui, notre meunier travaille à temps plein et la production de farine augmente progressivement d’années en année, malgré le fait que la roue doit être changée. » – André Anglehart

170 000 $

Toutefois, pour être en mesure de supporter cette cadence et permettre à la Seigneurie des Aulnaies de développer de nouveaux marchés et de nouveaux produits, la roue actuelle doit être changée. Coût de l’investissement : 170 000 $. « Ça comprend les études pour le remplacement, enlever la roue actuelle et la remplacer », de détailler le directeur général.

De ce montant, 80 % du financement serait pratiquement attaché, grâce à des partenaires majeurs issus de la région. La Seigneurie désire désormais compléter le montage financier avec des subventions provenant du Ministère de la Culture et des Communications au provincial et de Patrimoine Canadien au fédéral. Cependant, le dossier doit être actualisé avant d’être déposé. « Il y a eu une révision du programme d’immobilisation du Ministère de la Culture pour le financement du patrimoine. On a été contraint de refaire nos calculs », d’expliquer André Anglehart.

Si les réponses des deux paliers gouvernementaux sont positives, la Seigneurie des Aulnaies aimerait lancer les études d’impact à l’automne et compléter l’installation de la roue pour 2019 ou 2020. « On estime que la prochaine roue pourrait durer plus de 30 ans. Sa construction doit permettre de consolider cinq emplois permanents et une vingtaine d’emplois à temps partiel. C’est un projet qui aura clairement un impact économique important dans la région », de conclure le directeur général.