M. Bouchard,
J’ai été indigné par l’information dans votre chronique Maxi et Óra, un pas de plus dans la dépossession des régions. C’est révoltant!
« […] Le plan conjoint de mise en marché du lait, géré par les syndicats de l’UPA, revend à la laiterie Óra, ou Lampron, ou aux petites fromageries fermières, leur propre lait à un prix prohibitif, et leur fait payer, en plus, les frais de mise en marché, malgré que le lait qu’elles transforment ne sorte même pas de leur ferme. »
C’est inacceptable! Il faut que ce dossier soit connu au niveau provincial. Peut-être que le député Côte-du-Sud Mathieu Rivest peut aider à disséminer cette information et même sensibiliser le ministre de l’Agriculture André Lamontagne? Écrivez-lui à mathieu.rivest.cds@assnat.qc.ca, il faut agir pour nos régions!
Pour votre information, nous sommes un couple dans la classe moyenne de Sainte-Louise. Depuis plus de 20 ans, nous achetons tout ce qu’on peut d’agriculteurs locaux : poulet des Poulets de grain du Kamouraska à Saint-Onésime-d’Iworth; bison des Bisons Chouinard de Saint-Jean-Port-Joli; bœuf de la Ferme Ladurantaye de Cap-Saint-Ignace; divers produits de La chèvre & le chou — marché de proximité, basé dans Montmagny-L’Islet; d’autres à la Ferme Cybèle de La Pocatière, ou dans les marchés publics en été. Nos gouvernements doivent faire davantage pour soutenir et protéger notre agriculture de proximité.
Robert Pelletier, Sainte-Louise