Revue de l’année 2023 : Février

Un nouveau partenariat entre l’hôpital et le cégep à La Pocatière

Après avoir embauché d’innombrables finissants en Soins infirmiers au fil des ans, l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima a développé un nouveau partenariat avec le Cégep de La Pocatière. Ce dernier a ouvert la porte au personnel soignant de l’hôpital pour utiliser sur demande les installations du département de Soins infirmiers du cégep pour le maintien de ses acquis et la consolidation de ses savoirs. À l’origine de ce partenariat : diverses activités de simulation offertes aux étudiants du programme de Soins infirmiers du cégep de La Pocatière par du personnel soignant en obstétrique de l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima, qui avaient permis notamment aux infirmières de découvrir le matériel à la fine pointe de la technologie disponible entre les murs de l’institution collégiale, entre autres les deux mannequins interactifs du département.

Alstom plaide pour un TGV Québec-Toronto

La multinationale Alstom plaidait pour la mise en place d’un train à grande vitesse (TGV) entre Québec et Toronto, au lieu d’un train à grande fréquence (TGF) comme le préconisent VIA Rail et le gouvernement fédéral. Cette sortie du président d’Alstom pour les Amériques dans le Journal de Montréal était justifiée par le fait qu’il aurait senti une « ouverture » d’Ottawa, à l’automne 2022, à financer un train allant à une vitesse maximale de 300 km/h. De 20 à 30 % plus cher que le TGF, le TGV serait néanmoins plus rentable en raison du nombre important de gens qui l’utiliseraient. Cette option serait aussi plus écologique, car partout où le TGV a été instauré, le déplacement du nombre d’utilisateurs de l’auto ou de l’avion vers le train serait toujours supérieur à ce qui avait été initialement envisagé. Jointe par Le Placoteux, l’entreprise ne s’était toutefois pas avancée à préciser si pareil train pourrait être construit à son usine de La Pocatière.

Des parents insatisfaits de la gestion du camp d’été

La Municipalité de Mont-Carmel affichait dès janvier des offres d’emploi pour son camp d’été 2023. L’été précédent, diverses critiques avaient été adressées à la Municipalité à l’égard du processus d’inscription, du coût et de la gestion des groupes séparés. De ce mécontentement est né le comité des loisirs de Mont-Carmel, composé de parents bénévoles, afin d’améliorer les communications avec la Municipalité. En entrevue avec Le Placoteux, le maire Pierre Saillant s’était montré ouvert à discuter avec les parents du comité au sujet des insatisfactions soulevées afin de corriger le tir pour l’été 2023. Josée-Ann Dumais, présidente du comité, s’était alors portée volontaire, mais attendait toujours un retour de la Municipalité en février. Elle a depuis été élue conseillère municipale à Mont-Carmel.

Explore en bonne santé au Collège de Sainte-Anne

Alors que les écoles de langue du Bas-Saint-Laurent offrant le programme d’immersion française Explore vivaient des défis importants, au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, le directeur Stéphane Lemelin affirmait que ce dernier se portait bien au sein de son établissement. Du côté de Trois-Pistoles, on appelait alors à financer davantage le programme afin qu’il puisse poursuivre ses opérations, tandis qu’au Cégep de Rivière-du-Loup, Explore venait tout juste de cesser ses activités. Selon ce qui était avancé par Stéphane Lemelin à ce moment, la diversité des programmes de francisation offerts par le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière contribuerait à la résilience d’Explore. L’établissement d’enseignement secondaire privé est fréquenté toute l’année, notamment par des élèves internationaux qui fréquentent son école de langue en dehors de la saison estivale. Les revenus engendrés par cette offre pallieraient les frais associés à Explore, programme tenu exclusivement durant l’été.

Mes soins restent ICI rencontre le nouveau gestionnaire local

Les membres du comité Mes soins restent ICI rencontraient le nouveau gestionnaire local des installations de santé et services sociaux pour le Kamouraska, Pascal Lamarre, directeur adjoint exécutif. Ce dernier relève directement du président-directeur général du Centre intégré de santé et services sociaux du Bas-Saint-Laurent (CISSS-BSL), Dr Jean-Christophe Carvalho, confirmé dans ses fonctions le 7 janvier de la même année. Le comité avait alors profité de la présence du président-directeur général et du nouveau directeur des services professionnels au Bas-Saint-Laurent pour procéder à un tour d’horizon des principaux irritants toujours présents concernant les soins de proximité dans les installations du Kamouraska. Les enjeux importants de pénurie de main-d’œuvre et les problèmes d’accès à des médecins spécialistes à l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima étaient du nombre.

La CCKL remet des prix pour tourner la page sur la pandémie

La Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet (CCKL) tournait la page sur la pandémie en accordant des prix Reconnaissance à cinq de ses entreprises ou organismes membres, lors de la soirée Vins et fromages tenue au Centre Bombardier. Les gagnants, déterminés par vote du public, étaient Le Havre des femmes de L’Islet pour les organismes communautaires, le Cégep de La Pocatière en matière de services, le Buro Grill & Bar en alimentation, Novabiomatique pour avoir saisi les opportunités en temps de pandémie, et enfin Amisco à titre d’entreprise manufacturière.

La Salle André-Gagnon échappe le prix RIDEAU

 

La Corporation de la Salle André-Gagnon était en nomination pour le prix de la responsabilité sociale et environnementale dans le cadre de la 36e édition de RIDEAU. Par cette reconnaissance, le congrès francophone des arts de la scène souligne les efforts des diffuseurs à adopter des pratiques mettant en valeur le développement durable, l’inclusion, l’équité et la diversité. À la Salle André-Gagnon, l’écoresponsabilité passe par l’engagement social et communautaire afin de rendre les spectacles accessibles. Certaines prestations sont subventionnées, permettant au public d’y assister gratuitement. D’autres événements sont payants, mais la salle accorde des prix étudiants à des citoyens en difficulté financière. Sur le plan écologique, la Corporation s’est dotée de politiques misant sur l’achat local et le développement durable. Un technicien œuvrant pour la salle effectue régulièrement des réparations aux projecteurs, réduisant ainsi les déchets. L’équipe entretient aussi des partenariats de mutualisation avec le cégep de La Pocatière, entre autres, par lesquels l’équipement est partagé. Malgré ses engagements, la Salle André-Gagnon est repartie bredouille lors de la remise des prix RIDEAU tenue à Québec, le 16 février 2023.

Pompier volontaire depuis 51 ans

À 77 ans bien sonnés, Raymond Lévesque, le doyen des pompiers de Mont-Carmel, entamait sa 51e année comme volontaire au sein de la brigade des pompiers de sa municipalité. Celui qui a toujours évolué comme chauffeur de camion et opérateur de pompe s’affirmait toujours en bonne santé et aussi passionné, ne prévoyant pas arrêter son engagement de sitôt. Ces cinq décennies d’engagement ont valu à Raymond Lévesque diverses reconnaissances, notamment une médaille distinctive qui souligne son service exemplaire, et qu’il arbore dignement sur son uniforme.

La Fête des semences de La Pocatière s’enracine

Les visiteurs étaient nombreux à la deuxième édition de la Fête des semences de La Pocatière, dont la thématique était Ensemble vers l’autonomie alimentaire. Certains d’entre eux avaient même parcouru des centaines de kilomètres pour y assister. Plus de 750 personnes provenant d’aussi loin que Lévis et Rimouski se sont présentées à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ), le samedi 28 janvier. Parmi les exposants, plusieurs semenciers locaux, entreprises et organismes ont pu offrir des conseils, des produits artisanaux et des semences issues du terroir aux participants. Présentée par le collectif pour la valorisation de l’agriculture urbaine VertDire, et prise en charge financièrement par le Jardin floral de La Pocatière, la Fête des semences, forte de sa popularité, sera de retour en 2024 pour une troisième édition.

Le Cégep de La Pocatière classé parmi les meilleurs centres de recherche au pays

Pour une huitième année consécutive, le Cégep de La Pocatière figurait dans le Canada’s Top 50 Research Colleges grâce à la recherche effectuée dans ses trois centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) : Solutions Novika, Biopterre et Optech. Parmi les multiples classements dans chaque catégorie, le Cégep a atteint la première position au Québec, et la deuxième position au Canada, en ce qui a trait à la proportion de revenus de recherche venant d’un client. Du côté de l’établissement collégial, on attribuait ce succès principalement au lien direct entretenu par les CCTT avec les entreprises et les organismes susceptibles de mettre en application le fruit de leur travail. Ce lien de proximité donnerait lieu à un grand volume de recherche, considérant la taille de l’institution.

Projet pilote pour l’épanouissement et le développement des enfants vivant de l’isolement

Une aide financière de 55 000 $ par année sur trois ans était accordée à la Maison de la famille de la MRC de L’Islet, dans le cadre du Grand chantier pour les familles. La somme a été consentie pour déployer un projet pilote cherchant à mieux soutenir les familles isolées, dans la foulée des recommandations de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (Commission Laurent). Le projet gravite autour d’une personne-ressource engagée pour faire du « travail de proximité ». Cette dernière rejoint les familles isolées en se présentant à des endroits susceptibles d’être fréquentés par celles-ci. En fonction des problématiques vécues, l’intervenante cherche à réorienter la famille vers les divers services sociaux ou communautaires à leur disposition.

La salle du conseil de Saint-Pamphile transformée en classe de francisation

La salle du conseil municipal de Saint-Pamphile, munie d’un tableau interactif, a été transformée en classe de français, permettant ainsi d’accélérer la francisation des travailleurs étrangers. Alors qu’ils étaient une quarantaine en début d’année, la communauté pamphilienne s’attend à ce que le nombre de ces travailleurs triple au cours des trois prochaines années. Or, un problème de local empêchait d’augmenter le nombre d’heures de cours de français. L’implication de la Ville de Saint-Pamphile dans ce partenariat a permis de dénouer l’impasse. En début d’année, quinze heures de cours réparties sur quatre jours différents — lundi, mardi, mercredi et vendredi — étaient données par trois enseignantes du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud sur une base hebdomadaire. Ce déblocage a ainsi permis aux travailleurs étrangers de Maibec et de Matériaux Blanchet d’assister, entre autres, à neuf heures de cours toutes les deux semaines.

Une nouvelle identité municipale pour Saint-Marcel

Au début de l’année 2022, le conseil municipal de Saint-Marcel adoptait un plan stratégique visant à améliorer son image et son attractivité. Une première étape de ce plan consistait à trouver une nouvelle identité municipale qui prendrait la forme d’un slogan. Le conseil municipal avait lancé une invitation aux résidents de la municipalité sous la forme d’un concours. De la dizaine de slogans présentés, la proposition de Mélanie Germain a été retenue. Son slogan, « Généreux de nature », met principalement l’accent sur les belles richesses naturelles de Saint-Marcel, ainsi que sur la chaleur humaine de ses citoyens.

Les citoyens de Saint-Onésime impuissants devant la hausse des taxes municipales

La plupart des citoyens de Saint-Onésime-d’Ixworth ont découvert que leur compte de taxes municipales subissait une hausse considérable en 2023, en raison d’une augmentation importante de la richesse foncière de la municipalité. Victime de l’inflation comme plusieurs autres municipalités au Québec, le budget de Saint-Onésime dépassait pour la première fois le million, pour se chiffrer à exactement 1 116 000 $. À cela s’ajoutait la revue du rôle d’évaluation, qui a fait augmenter de 25 % les revenus provenant de la taxation municipale, pour un total de 752 347 $. Au lendemain d’une séance d’information citoyenne, le maire Benoît Pilotto confirmait attendre des réponses de la Fédération québécoise des municipalités pour mieux comprendre les raisons expliquant, entre autres, l’augmentation majeure du rôle d’évaluation de sa municipalité, à l’instar de ce qui était observé un peu partout au Québec.

Les Escaladeurs de La Pocatière toujours sans relève

L’autorisation d’une deuxième année sabbatique à la concession des Escaladeurs de La Pocatière n’avait toujours pas permis de constituer un nouveau conseil d’administration, en février dernier. Pendant que le directeur et trésorier de l’équipe, Bryan McBrearty, lançait un nouvel appel à la relève, le président de la Ligue senior Puribec, Denis Bérubé, se disait quant à lui prêt à mettre la main à la pâte, s’il le fallait. Quelques mois plus tard, l’appel des deux hommes trouvait écho auprès d’un groupe de Saint-Pascal confirmant le retour d’une équipe senior au Kamouraska pour 2024. Des détails supplémentaires n’ont toujours pas été communiqués à ce jour.

La première école d’agriculture assurée à grands frais

Les propriétaires de maisons patrimoniales étaient nombreux à dénoncer de nouveau le coût exorbitant de leur assurance habitation, lorsque les compagnies acceptent d’assurer ces bâtiments. À La Pocatière, la première école d’agriculture aurait pu coûter 12 000 $ en assurance à son nouvel acquéreur, Denis Tchuente, le triple de la propriétaire précédente, s’il n’avait pas pris la peine de reprendre la soumission point par point, et de revoir à la baisse la valeur assurable du bâtiment. En procédant de la sorte, M. Tchuente a été en mesure de diminuer la facture à 8000 $ par année, mais celle-ci représentait tout de même le double de ce que la propriétaire précédente aurait payé si elle ne lui avait pas vendu la résidence.

Cédrick Gagnon nommé reporter honoraire par l’ambassade sud-coréenne

Connu à titre de directeur général de la Ville de La Pocatière, Cédrick Gagnon a été nommé reporter honoraire par l’ambassade sud-coréenne au Canada. Il avait pour responsabilité de travailler sur une série de reportages présentant le point de vue canadien des relations entre les deux pays, qui célébraient cette année leur 60e anniversaire. Cédrick Gagnon est un des 20 Canadiens d’un océan à l’autre — et le seul francophone au pays — à avoir été coiffé de ce titre honorifique par l’ambassade de la Corée du Sud au Canada. Le directeur général de la Ville de La Pocatière, passionné de l’Asie de l’Est, avait déjà à son curriculum un certificat en études est-asiatiques, option Corée, de l’Université de Montréal, accompagné d’un certificat en études coréennes à l’Université Yonsei de Séoul. Il complétait également en parallèle une maîtrise en études internationales, option sécurité internationale, à l’Université Laval. Par ses reportages, il avait pour mission d’apporter un regard canadien sur 60 ans de relations canado-sud-coréennes par le biais de la vidéo et de l’écriture. Tous ses reportages ont été diffusés par le réseau de l’ambassade sud-coréenne au Canada.

Le Kamouraska continue d’attirer de nouveaux arrivants

Le représentant pour le Kamouraska de Place aux jeunes en région (PAJR), Louis Lahaye Roy, rapportait trois années exceptionnelles de migrations. Depuis la pandémie, PAJR au Kamouraska aurait atteint environ 30 migrations réussies par année, des chiffres intéressants pour une MRC comptant une population légèrement au-dessus de 20 000 personnes. Ces tendances observées par PAJR étaient corroborées par celles comptabilisées par l’Institut de la statistique du Québec. Dans les données remontant jusqu’à 2001, le solde migratoire au Kamouraska était souvent négatif. Depuis 2020, une centaine de nouvelles personnes viennent s’installer dans le territoire de la MRC chaque année.

Premiers investissements en recherche pour la Fondation de l’Hôpital

Une somme de 75 000 $ sur trois ans a été investie par la Fondation de l’Hôpital de Notre-Dame-de-Fatima dans le tout premier fonds de recherche du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent. Un autre montant de 1700 $ avait été déboursé l’année précédente en appui à un projet de recherche mené localement par le Dr Pierre La Rochelle. Ces investissements en apparence inhabituels pour la Fondation ont été rendus possibles à la suite de la revue de la mission de l’organisation en assemblée générale annuelle. Celle-ci permet depuis d’investir dans des projets de recherche, ou dans des initiatives vouées au soutien et au réconfort physique et moral des usagers.

La Fondation André-Côté rend des ouvrages accessibles grâce à une bibliomobile

La Fondation André-Côté travaillait à rendre accessible l’emprunt de son matériel par l’entremise de son projet de bibliomobile. En plus de se procurer un plus grand éventail de matériel de lecture et de jeux, la Fondation prévoyait mettre sur pied un site web ayant pour but de faciliter ses transactions avec la clientèle. Les personnes atteintes d’un cancer ou de maladies incurables ainsi que leurs proches pouvaient déjà faire des emprunts auprès de la Fondation, mais ce projet allait permettre de toucher un plus grand nombre de clients. Une des stratégies reposait sur le fait qu’il y aurait un plus grand volume de matériel disponible pour eux. Une autre composante essentielle du projet était d’assurer l’accessibilité à ce matériel pour la clientèle sur le territoire couvert par la Fondation, soit la MRC de Kamouraska, en plus des municipalités l’isletoises de Saint-Roch-des-Aulnaies et de Sainte-Louise.

La CDC ICI Montmagny-L’Islet rend disponible une agente administrative « volante »

Les organismes communautaires membres de la CDC ICI Montmagny-L’Islet allaient désormais avoir accès à une agente administrative « volante ». Que ce soit pour une demi-journée par mois ou même davantage, cette agente administrative spécialisée en comptabilité venait combler ce besoin exprimé par plusieurs organismes communautaires de Montmagny-L’Islet d’une ressource partagée ayant ce profil de compétences. À l’emploi de la CDC ICI Montmagny-L’Islet depuis deux ans, cette agente administrative a bénéficié d’une formation collégiale Extra au cégep de La Pocatière, assumée par la CDC, avec l’objectif de développer ce service aux membres.

Le quai Taché plus près que jamais d’une réfection complète

Le quai Taché de Kamouraska, dont environ le tiers a été rénové à ce jour, se rapprochait du jour où la réfection complète serait complétée. La Municipalité de Kamouraska souhaitait même procéder aux travaux au courant de 2024. Évalué à 3 M$ il y a trois ans, le projet était désormais estimé à 5 M$ en début d’année. La Municipalité de Kamouraska était alors à la recherche d’aides financières gouvernementales pour assumer au moins 60 % des coûts, afin de respecter la capacité de payer de ses citoyens.

Un incendie ravage en partie les Enfants du Soleil

Considérée par plusieurs comme une institution à Saint-Jean-Port-Joli, la boutique les Enfants du Soleil était la proie des flammes dans la nuit du 15 au 16 février. L’ensemble des dommages étaient alors estimés à 100 000 $ par le propriétaire Alain Raby. Survenu peu après 2 h dans la nuit, le feu a nécessité l’intervention de 25 pompiers en provenance de Saint-Jean-Port-Joli, mais également des casernes environnantes de L’Islet, Saint-Aubert et Saint-Roch-des-Aulnaies pour maîtriser le brasier. Ce dernier aurait débuté dans le sous-sol de la boutique, avant de s’étendre à une partie du rez-de-chaussée.

Le mycotourisme prend pied au Kamouraska

Une centaine de passionnés des champignons forestiers s’étaient rassemblés au cégep de La Pocatière le 16 février dans le cadre du deuxième Sommet du mycotourisme au Québec. Cueilleurs, cultivateurs et autres acteurs du tourisme régional ont pris part à des conférences, des panels et des ateliers pour discuter de l’avenir de ce loisir dans la province. Cet événement s’adressait à toutes les régions du Québec, mais la majorité des participants arrivaient du Kamouraska et de la Mauricie. Cette dernière avait été l’hôte du premier Sommet du mycotourisme en 2019.

Un bistro italien à la Seigneurie des Aulnaies

Des pizzas dans la pure tradition italienne, des pâtes fraîches faites maison, et un permis d’alcool afin d’exploiter la terrasse comme jamais, la Corporation touristique de la Seigneurie des Aulnaies levait le voile en février sur le nouveau concessionnaire alimentaire qui a ouvert ses portes au début de l’été dans la maison du meunier. Appelé le Bistro de la Seigneurie, le restaurant est la propriété Lorenzo Abbatiello et Karine Emond, un couple d’entrepreneurs nouvellement installé à Cap-Saint-Ignace. La nouvelle enseigne, qui a pris la place de la boulangerie Du pain… c’est tout!, s’est engagée à mettre de l’avant les produits régionaux dans sa cuisine d’inspiration italienne, dont la farine de la Seigneurie, une des conditions que se devaient de respecter les soumissionnaires qui ont répondu à l’appel d’offres de la Corporation à l’automne 2022.

Le Placoteux entame une année « transitoire »

L’heure était au bilan pour l’hebdomadaire Le Placoteux. L’assemblée générale annuelle tenue dans ses locaux le 15 février a permis de lever le voile sur des états financiers positifs, et de préparer les membres de la coopérative de travailleurs à la prochaine année qui s’annonçait « transitoire », de l’avis du directeur général Louis Turbide. L’excédent d’exercice, qui dépassait les 100 000 $, était tout de même de moitié moindre que celui de l’année précédente. Un certain ralentissement économique qui se ressentait déjà au chapitre de la publicité, ainsi que des investissements importants avec la rénovation des futurs locaux du journal ont fait dire au directeur général Louis Turbide que la prochaine année financière ne « fracasserait pas de records ».

L’ITAQ sort le grand jeu pour son programme TPQA

L’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) rendait disponibles dix bourses de 7500 $ par année sur trois ans aux étudiants qui s’engageaient à étudier dans le programme Technologie des procédés et de la qualité des aliments (TPQA) à son campus de La Pocatière. Appelées ACTE (Agir pour le climat et la transition écologique), ces bourses d’études ont été mises en place dans le cadre du 60e anniversaire de l’ITAQ. L’investissement total s’élevait à 250 000 $, somme qui provenait directement des fonds de l’Institut.

Le cégep de La Pocatière bonifie ses offres de formation à l’international

Le cégep de La Pocatière a offert trois nouveaux bachelors universitaires technologiques (BUT) aux étudiants issus d’un des trois Instituts universitaires de technologie (IUT) de l’Université de Strasbourg. Le Cégep bonifiait son entente existante en ajoutant des programmes de gestion des entreprises et des administrations, de génie biologique, et de métiers du multimédia et de l’internet. Par cette entente, un étudiant pourra sortir du cégep doublement diplômé : un BUT, en plus d’un DEC. Le Cégep de La Pocatière a une entente signée avec l’Université de Strasbourg depuis 2020.

Le Camp musical renoue avec Chœur en hiver

Le dernier rendez-vous remontait à février 2020. Trois ans plus tard, 54 choristes français pouvaient enfin renouer avec le plaisir de chanter en sol québécois, tout en s’adonnant à quelques jours de tourisme hivernal. Et comme c’était le cas avant la pandémie, leur port d’attache demeurait le Camp musical St-Alexandre, un havre en nature qui a de quoi faire rêver. Les 80 choristes québécois et français de cette édition étaient dirigés par Marc-André Caron, Andrée Breault, Michel Aubert et Anne Victorion.

La mémoire de Saint-Roch-des-Aulnaies déployée sur Anekdote

Saint-Roch-des-Aulnaies a fait confiance à la nouvelle application Anekdote pour héberger les souvenirs rattachés à différents lieux de son territoire. Cinquante d’entre eux s’y trouvaient déjà lors du lancement. Géolocalisés sur une carte interactive, ces souvenirs ou attraits venaient chacun avec photo, une courte histoire, et une narration à consulter directement par le biais de l’application. Ce travail de moine, réalisé au cours deux dernières années, était dévoilé à la communauté aulnoise le 16 février dernier à la salle communautaire. Il était le fruit de l’implication des membres du Comité culture et patrimoine, avec l’appui de la Municipalité de Saint-Roch-des-Aulnaies.