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Rupture de service à l’hôpital de La Pocatière

L’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière a été le théâtre d’une rupture de service au bloc opératoire durant quelques jours. Du 26 juin au 1er juillet, le bloc opératoire a dû être fermé en raison d’un manque de personnel infirmier.  Cette situation a également provoqué une interruption des services en obstétrique.

« C’est vraiment une situation inhabituelle et temporaire, d’une durée limitée dans le temps. Ça ne touche que le personnel infirmier, pas les médecins », explique Giles Turmel du CISSS du Bas-Saint-Laurent, ajoutant que ce genre de situation est très rare à La Pocatière. Il y a certes, partout au Québec, de la difficulté à recruter du personnel infirmier. Toutefois, à La Pocatière, M. Turmel assure que cette rupture n’a pas été causée par ce phénomène.

« L’équipe est complète. C’est que plusieurs membres du personnel infirmier doivent s’absenter pour diverses raisons (qui n’ont aucun lien entre elles) lors d’une même période. Or, pour fonctionner adéquatement, un bloc opératoire requiert la présence de cinq infirmières au minimum. Sinon, pour des questions évidentes, il est impossible d’opérer. »

Un corridor de service vers Rivière-du-Loup a été mis en place durant cette période pour répondre aux urgences et aux besoins en obstétrique. « Ainsi, les futures mères ont eu en tout temps accès à un transfert vers Rivière-du-Loup, et à du personnel qui pouvait les accueillir et leur offrir des services sécuritaires et efficaces », explique M. Turmel.

Comme il y a toujours deux côtés à une médaille, cette mauvaise nouvelle était accompagnée d’une autre, relativement bonne dans les circonstances. « Aucune opération n’était prévue pour la période visée. Donc personne n’attendait pour une chirurgie que la rupture de services aurait forcé à reporter », conclut M. Turmel.

Le préfet du Kamouraska, Sylvain Roy, affirme se consoler à la pensée que ce manque d’effectifs ait duré cinq jours seulement, « alors que des MRC voisines sont confrontées aux mêmes enjeux, mais sur de longues périodes parfois. Je suis heureux tout de même de voir les efforts de notre CISSS-BSL pour accommoder les citoyens touchés en prévoyant des corridors de services. Espérons toutefois que ces ruptures demeurent très marginales. »