Saint-Jean-Port-Joli : Une nouvelle épicerie en vrac ouvrira bientôt ses portes

Charlotte Beaudin et Éric-Alexandre Ross, copropriétaires de l’Atelier Batard, Josette-Émilie Boutin et Marilyn Hébert, copropriétaires de La Cambuse, et Laurie Bossé, propriétaire du Petit Baume. Photo : Courtoisie

Bonne nouvelle pour les amateurs de produits en vrac, puisqu’une épicerie se spécialisant dans ce domaine ouvrira ses portes à la fin de juillet prochain au 254, avenue de Gaspé Ouest à Saint-Jean-Port-Joli, dans les anciens locaux de l’atelier de menuiserie architecturale Menuiserie Authentique.

L’épicerie en question se nommera La Cambuse. Elle partagera les mêmes locaux que deux autres entreprises, notamment la boutique Petit Baume œuvrant dans la production locale de produits de soins corporels, naturels et écologiques, spécialement des dentifrices, déodorants, crèmes pour le visage et le corps, baumes à lèvres, bougies aromatiques, bombes de bain, etc.

L’autre entreprise, Atelier Batard, offre un service d’impression à petite échelle et clé en main pour les vêtements, incluant le design graphique et l’illustration, et ce de façon écoresponsable, sera aussi de la partie avec la mise en place prochaine d’une friperie. Une cuisine sera également disponible à cet endroit, avec des mets prêts à manger pour emporter au besoin, ou tout simplement pour déguster sur place.

En somme, La Cambuse sera un lieu communautaire rassembleur et convivial, ouvert à tous et à l’année, faisant la promotion des produits locaux et biologiques, tout en ayant une faible empreinte écologique. Il n’y aura donc pas de sacs de plastique ni de contenants à usage unique à cette épicerie, afin de favoriser les bonnes pratiques environnementales.

Une demande pour ce type de service

Selon la copropriétaire de La Cambuse, Marilyn Hébert, rencontrée sur place le 1er juin dernier par le Placoteux, ce style de commerce est de plus en plus en vogue au Québec, et la demande est, comme ailleurs, également présente en Côte-du-Sud.

« Actuellement, le vrac est une ressource manquante dans la région. On a vu durant les dernières années que ce type de service a poussé un peu partout au Québec. Moi, vois-tu, je suis originaire de Montréal et j’utilisais beaucoup les épiceries en vrac. Maintenant, pour la région de L’Islet, il s’agit d’une première, et je pense sincèrement que c’était une nécessité », a-t-elle précisé.

En plus d’avoir bénéficié de l’aide de la MRC de L’Islet pour la création d’un site internet, La Cambuse a été en mesure de profiter du programme de Soutien au travail autonome (STA) pour l’élaboration d’un plan d’affaires en vue de la création de l’entreprise, sans parler des autres soutiens plus locaux qui ont également participé à sa réalisation. Une campagne de sociofinancement par l’entremise de La Ruche sera aussi mise en place pour aider au lancement de La Cambuse.

« Depuis le début du projet, nous avons obtenu l’appui de Monika Gagnon, une femme d’affaires de Saint-Jean-Port-Joli. Elle nous a entre autres aidés à trouver le parfait local où réunir nos entreprises, et continue par ailleurs de nous aider avec ses judicieux conseils et son expérience. Nous avons également la chance d’être soutenues par Diane Guillemette, elle aussi une femme d’affaires reconnue dans la communauté, qui nous offre toujours de bons conseils », a conclu Josette-Emilie Boutin, instigatrice du projet.