Le candidat bloquiste dans Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Simon Bérubé, s’est dit particulièrement préoccupé par l’érosion des berges qui se vit en bordure du Saint-Laurent. Il ne comprend pas pourquoi ce champ de compétences fédéral passe actuellement sous le radar des principaux partis politiques, alors qu’il estime la situation critique.
L’érosion des berges est une conséquence directe des effets des changements climatiques dans notre région, affirme Simon Bérubé. Il cite en exemple le cas de la Pointe-aux-Oies à Montmagny qui s’éroderait d’environ quatre pieds par année. Le couvert de glace étant de plus en rare en saison hivernale en raison de températures de plus en plus douces expliquerait la vulnérabilité des berges du Saint-Laurent dans l’Est-du-Québec, lors des phénomènes de grandes marées.
« La protection des berges est de compétence fédérale, mais actuellement, Ottawa est assis sur ses mains par rapport à ça et ça se vit pourtant concrètement dans la circonscription. Ça va prendre un député qui lève le drapeau et qui réclame le financement nécessaire au fédéral pour leur protection », a-t-il déclaré.
Course à deux
Dans son point de presse, le candidat bloquiste n’a pas hésité à définir le député sortant comme étant son seul et unique adversaire. Selon ce qu’il entend actuellement sur le terrain, il a la certitude que la course se jouerait strictement entre le Bloc québécois et le Parti conservateur dans Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, écartant ainsi d’office le candidat libéral actuel et ancien député néo-démocrate François Lapointe.
Simon Bérubé n’a pas non plus semblé offusqué d’entendre le premier ministre du Québec souhaiter un gouvernement minoritaire conservateur à Ottawa. Ce qu’il retient du message, dit-il, c’est l’aspect minoritaire que doit prendre le prochain gouvernement à Ottawa.
« Si on ne veut pas d’un autre député conservateur qui pourrait permettre à Erin O’Toole d’aller chercher une majorité, l’alternative dans le comté, c’est le Bloc. En envoyant beaucoup de députés bloquistes à Ottawa, peu importe le parti qui formera ce gouvernement minoritaire, il n’aura pas d’autres choix de négocier avec le Bloc québécois pour se maintenir au pouvoir. »