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Sursis pour la piscine du Cégep

La piscine du Cégep pourrait bénéficier d’un sursis. Photo : Archives Le Placoteux

La piscine du Cégep de La Pocatière pourrait bénéficier d’un sursis nécessaire à sa survie. Différents partenaires du milieu ont transmis une lettre au conseil d’admission du Cégep, lui demandant de suspendre la décision de fermer la piscine définitivement à leur rencontre du 25 septembre, afin de donner du temps afin qu’une solution puisse être trouvée.

Les vacances estivales n’ont fait que retarder les rencontres des différents intervenants, à commencer par la Ville de La Pocatière. « Nous calculons actuellement la hauteur potentielle de notre contribution financière. Il faut comprendre que la nouvelle règle du jeu du 25 % du milieu est arrivée le 9 juillet. Avec les vacances et les différents dossiers que nous devons traiter, cela nous a donné peu de temps pour nous mobiliser », indique le maire Vincent Bérubé, précisant l’importance de faire une gestion saine du futur de la ville.

« Le fardeau financier sera sur les épaules de nos contribuables, et il faut aussi considérer que le déficit budgétaire n’est pas une option pour les municipalités. » Un sursis est d’autant plus nécessaire que le Cégep n’a toujours pas reçu la réponse écrite de la ministre Déry. « Notre demande se voulait dans la continuité de l’esprit de collaboration qui s’est installé dans les dernières semaines avec les acteurs locaux », écrit le directeur des communications, Frédéric Busseau.

Pour Vincent Bérubé, les décisions prises devront être réfléchies. « Nous devrons faire des choix, puisque les sommes qui seront versées pour la piscine ne pourront l’être pour d’autres projets, et défavoriseront sans doute d’autres organismes. » « Pour le moment, nous y allons une étape à la fois, conclut M. Busseau. Nous poursuivons notre travail afin de trouver des solutions, que ce soit avec le comité composé des partenaires du milieu que dirige notre député, dans nos rencontres de travail avec le Ministère, ou encore par la révision des coûts. »

Vincent Bérubé estime que les décisions prises devront être réfléchies. Photo : Marc Larouche