Avec trois expositions en salles faisant écho à des préoccupations contemporaines, le Centre d’art de Kamouraska présentera cet été une programmation multidisciplinaire d’œuvres installatives, sonores et multimédias traitant de l’altération du territoire.
Le centre d’exposition et son espace librairie et boutique sont ouverts jusqu’au 4 septembre, tous les jours, de 10 h à 18 h. Et, pour une troisième année consécutive, l’entrée est gratuite.
Caroline Monnet et Ludovic Boney proposent HYDRO, une installation lumineuse et sonore soulignant les enjeux liés au développement hydroélectrique sur les terres des communautés autochtones. Produite par l’Office national du film, cette œuvre est constituée d’une suspension de 180 ampoules dont l’intensité lumineuse varie en fonction d’une bande sonore.
L’inhospitalité est un corpus regroupant des installations sculpturales, des œuvres vidéo et une série photographique imaginé par Richard Ibghy et Marilou Lemmens. Cette exposition porte sur les lieux que nous partageons, le territoire que nous nous approprions et la terre dont nous prenons soin.
Avec Écogenèse, Olivier Roberge remet pour sa part la nature au centre des préoccupations dans une exposition installative comprenant une maquette grand format et des plus petites sur socles. Forçant une observation attentive d’infimes détails, l’artiste invite à réfléchir à l’esthétisation du monde. Cette exposition intègre aussi une collaboration spéciale avec
Mathieu David Gagnon (Flore Laurentienne), créateur d’une œuvre sonore inédite. Grâce à l’enregistrement et à la diffusion de celle-ci sur des magnétophones à bandes, les sonorités riches et vivantes qui en résultent évolueront tout au long de la saison.