Le comité Mes soins restent ICI se réjouit de l’arrivée d’une nouvelle personne-cadre qui a été embauchée pour une gestion de plus grande proximité au Kamouraska, au sein du CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Ce dossier martelé par le comité depuis plusieurs mois pourrait connaître son aboutissement. Depuis la fusion des établissements et la création du CISSS du Bas-Saint-Laurent, plusieurs disaient souhaiter le recours à une gestion plus locale, par MRC, au sein de la nouvelle structure. La présidence-direction générale du CISSS du Bas-Saint-Laurent a pour la part confirmé lundi la nomination de cinq directeurs adjoints exécutifs et de deux coordonnateurs exécutifs, telles qu’entérinées par le conseil d’administration. «Ces nominations s’inscrivent dans une volonté gouvernementale et de la haute direction du CISSS du Bas-Saint-Laurent de mettre en place une gestion de proximité, en étroite collaboration avec les directeurs hiérarchiques actuels», explique-t-on par voie de communiqué. Dans le cadre de leurs mandats, ces directeurs et coordonnateurs devront notamment assurer une vigie et une vision globale des services de proximité au sein de leur territoire, tout en favorisant une meilleure coordination locale des soins de santé et de services sociaux, et ce, dans le respect des trajectoires de soins et services en vigueur. Ces gestionnaires de proximité relèveront directement de la présidence- direction générale. Le nouveau directeur adjoint exécutif du Kamouraska est M. Pascal Lamarre.
Par ailleurs, le comité a rencontré le député de Côte-du-Sud Mathieu Rivest pour lui faire part de différents enjeux, et surtout de ses réserves en ce qui concerne le système de parcomètre pour le stationnement de l’hôpital de La Pocatière. Celui-ci ne semble pas faire l’unanimité.
« Les gens doivent entrer leur numéro de plaque d’immatriculation, et les personnes qui aident les usagers disent de prendre une photo de sa plaque dans son téléphone, mais les personnes de 80 ans et plus n’ont pas ça. Aussi, après deux heures, il faut retourner à la machine pour y mettre de l’argent, les gens s’inquiètent de devoir penser à cela », a dit M. Martin. Il appert que plusieurs décident de se stationner plus loin dans les rues, et le comité se soucie des risques de chute cet hiver chez les aînés.
Médecins spécialistes
La délégation qui représentait le comité pour discuter avec M. Rivest a aussi parlé de la desserte par les médecins spécialistes, où on est encore loin de ce qui avait cours avant les fusions d’établissements. La Dre Marie-Ève O’Reilly-Fromentin, porte-parole des professionnels de la santé, se demande comment on pourrait en arriver à ce que ces professionnels acceptent de se rapprocher de nouveau de la population du Kamouraska.
De plus, la pénurie de main-d’œuvre est venue restreindre encore davantage la disponibilité des professionnels de la santé et des différentes catégories de personnel, au point de placer plusieurs départements à la limite de la rupture de services. Des mesures incitatives, tant au niveau de l’établissement régional qu’au niveau gouvernemental, doivent être mises en place rapidement afin d’éviter que la situation ne se complique démesurément.