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Une nouvelle ressource pour faire avancer l’autonomie alimentaire dans la région

Maude-Alex St-Denis-Monfils.

La Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent embauche une chargée de projet en autonomie alimentaire. Elle doit concerter les différents acteurs pour faire avancer ce dossier.

Maude-Alex St-Denis-Monfils était la coordonnatrice du Marché public de Rimouski ces quatre dernières années. Elle a démontré au fil du temps des aptitudes pour mobiliser et coordonner. C’est ce dont elle aura besoin pour assurer la mise en œuvre du projet de relance économique en autonomie alimentaire.

Son embauche fait partie des stratégies retenues à cet effet.

« Les stratégies partent de la stimulation de la production, entre autres en milieu fermé pour accroître la période de production et ça va jusqu’à la commercialisation et la mise en marché. Mon embauche n’est pas un premier pas, mais l’idée est de venir s’assurer que chacune des stratégies a ce qu’il lui faut pour avancer », résume Maude-Alex St-Denis-Monfils.

L’embauche d’une chargée de projet en autonomie alimentaire représente le premier volet d’un projet qui fait partie des priorités régionales définies au Bas-Saint-Laurent à la suite de l’exercice confié aux 17 régions du Québec en vue de stimuler la relance économique. Le Kamouraska, à travers le Bas-Saint-Laurent est un modèle en la matière, avec des pôles bien développés et beaucoup de diversité. Son rôle sera aussi de s’assurer que tous travaillent en concertation et non en silo.

« Mon rôle est de s’assurer que chaque partenaire ait en main ce qu’il faut pour pouvoir avancer. Ça peut vouloir dire d’asseoir les bonnes personnes autour de la table ou ça peut être de chercher du financement avec les gens », ajoute Mme St-Denis-Monfils.

Les objectifs sont ambitieux quant à l’augmentation de l’autonomie alimentaire dans la région. Mais c’est réaliste, estime-t-elle.

« Des initiatives en autonomie alimentaire, il y en avait en avant. Il y a plein d’acteurs qui travaillent activement. Il y a un momentum à saisir. Il y a beaucoup de démarchage à faire pour entrer dans les milieux institutionnels pour faire en sorte que l’agneau produit chez nous soit mangé chez nous et qu’on mange moins d’agneau qui arrive de la Nouvelle Zélande, par exemple », conclut-elle.