Malgré des ressources moindres que leurs rivaux, les équipes de basketball de la Polyvalente de La Pocatière ont connu une saison exceptionnelle. Avec sept formations totalisant près de 90 élèves, soit 20 % de l’école, le programme Phénix fait bien plus que compétitionner : il inspire.
« Chaque jeune a sa place chez les Phénix. On croit profondément que le sport, même compétitif, peut faire grandir les jeunes. Et l’école reste toujours la priorité », affirme Lisa McKay, entraîneure et artisane du programme.
Chez les juvéniles féminines division 4, niveau 3, l’excellence a été au rendez-vous. Fortes d’une fiche de neuf victoires et une seule défaite, elles ont remporté la saison régulière. Mais le clou de leur parcours est survenu le 9 avril dernier à domicile, où elles ont vaincu l’école La Courvilloise 30 à 21 en finale régionale. Elles ont ainsi décroché la bannière pour une deuxième année consécutive, sous la gouverne de Jean-François Milette, Vincent Lizotte et Enrick Jomphe. « Les filles ont travaillé fort, et ont récolté ce qu’elles ont semé. C’est une fierté immense pour l’équipe et les coachs », note Mme McKay.
Du côté des benjamins masculins division 4, niveau 2, les plus jeunes de la bande ont montré les dents. Après une fiche honorable de six victoires en saison régulière, ils se sont hissés jusqu’en demi-finale. Battus de peu, ils ont brillamment rebondi en remportant la médaille de bronze contre le Séminaire Saint-François par la marque de 57 à 53. L’équipe était dirigée par Miguel Harton et Enrick Jomphe.
Même constat pour les cadets masculins, qui ont terminé deuxièmes en saison régulière avec une fiche de 8-2. Exemptés de quart de finale, ils ont accédé directement aux demi-finales. Leur capitaine, décrit comme « plus que déterminé », a mené les siens avec intensité, mais les Phénix se sont inclinés lors du match de consolation, terminant au quatrième rang. « Oui, c’est une défaite, mais c’est surtout une grande leçon. Ces garçons vont en ressortir plus solides, c’est certain », insiste Mme McKay, qui les entraîne. « Coacher, c’est un privilège. Voir ces jeunes évoluer, se dépasser, ça donne un sens à tout ce qu’on fait », conclut-elle.

