L’objectif de vacciner 75 % des Bas-Laurentiens avant la Fête nationale sera dépassé.
En prévision du 6 juin, 80,2 % des personnes de 18 ans et plus du Bas-Saint-Laurent auront reçu une première dose ou auront un rendez-vous pour une première dose, a confirmé le CISSS du Bas-Saint-Laurent au Placoteux.
En date du jeudi 20 mai, 52 % des résidents adultes avaient reçu une dose de vaccin. Les prévisions sont optimistes pour la suite.
12-17 ans
S’ajouteront à ces statistiques les 12-17 ans, qui ont maintenant le droit de recevoir le vaccin Pfizer. Le comité d’immunisation du Québec a donné le feu vert, avec un avis qui s’appuie sur de récentes données. Le taux de protection après deux doses est de près de 100 %, plus élevé que chez les adultes.
Le ministre de la Santé Christian Dubé a annoncé jeudi dernier que la campagne de vaccination chez les jeunes se fera du 25 mai au 23 juin et qu’on souhaite vacciner 75 % d’entre eux. On compte 530 000 jeunes de cet âge au Québec, soit 6 % de la population.
À partir du 25 mai, il sera possible de prendre rendez-vous pour les jeunes, particulièrement de soir et de fin de semaine pour les 12-17 ans, dans les centres de vaccination.
Ensuite, lors des semaines du 7 et du 4 juin, la campagne se déplacera dans les écoles. Les 12-17 ans pourront donc se faire vacciner grâce à la collaboration du réseau scolaire, à l’école directement (20 %) ou en prenant l’autobus vers le centre de vaccination (80 %). Le modèle sera adapté selon les particularités de chacune des écoles.
Les élèves de 6e année âgés de 12 ans pourront aussi profiter du transport vers le centre de vaccination. Les jeunes de 6e année âgés de 11 ans qui auront 12 ans cet été pourront aussi s’inscrire au Centre de vaccination dès qu’ils auront l’âge.
Il faudra un consentement parental signé par un parent pour les 12 et 13 ans. Les 14 ans et plus pourront y consentir eux-mêmes.
« Le vaccin homologué est le vaccin Pfizer. Toutes les études ont été faites, il est sécuritaire. En termes d’effets secondaires, ce sont exactement les mêmes que pour les adultes et ce n’est pas plus sévère que ce à quoi on est habitués », a confirmé le directeur national de la vaccination Daniel Paré.
Ceux qui ont déjà eu la COVID-19 n’auront pas besoin de seconde dose.
Le ministre de l’Éducation a indiqué qu’il serait plus facile de tendre vers plus de normalité dans les classes à la rentrée scolaire 2021 si la campagne de vaccination va bien chez les étudiants.
« Tout le monde veut que nos écoles soient ouvertes et surtout reviennent à la normale », a dit Jean-François Roberge. « Quelles seront les mesures sanitaires ? C’est en discussion. C’est sûr que cette première vaccination et l’assurance de savoir que les jeunes auront une deuxième dose jouent en faveur d’avoir moins de mesures sanitaires à l’automne », a-t-il ajouté.
« Les assouplissements sont conditionnels à la situation épidémiologique et à la couverture vaccinale », a rappelé Christian Dubé, ministre de la Santé, au sujet du plan de déconfinement annoncé deux jours plus tôt.