Le Cégep de La Pocatière continue d’aller de l’avant dans sa transition écologique grâce à une aide de 300 000 $ du gouvernement pour mettre sur pied un profil étudiant d’écocitoyenneté.
Un profil étudiant n’est pas un programme d’études, mais une offre parascolaire et enrichie qui s’ajoute au parcours scolaire, un peu comme le profil d’étudiant chercheur qui existe au cégep pocatois.
Le projet est à son étape embryonnaire, mais a pour but « d’accompagner les étudiants pour en faire des citoyens plus résilients et de mieux les outiller face à la crise écologique. C’est de les aider à comprendre comment ils peuvent s’impliquer dans leur communauté à cet effet », souligne Fany Moreau-Harvey, technicienne en environnement au Cégep de La Pocatière.
La première année de travail servira à mettre en place des activités parascolaires, par exemple en autonomie alimentaire avec des ateliers de cuisine de la semence jusqu’à la table. Des activités en autonomie manufacturière se tiendront également, comme un atelier de type « répare tes trucs » et l’animation du Fablab de la bibliothèque.
« La seconde année aura une vocation plus “’ scolaire”’, avec les enseignants, dans le but de voir comment cela pourrait se déployer dans les programmes d’études », ajoute Fany Moreau-Harvey. Ainsi, avec le profil, on souhaite donner la possibilité à tous les programmes, autant en bioécologie qu’en comptabilité et gestion, de travailler sur des projets à fort impact de transition sur une plateforme de projet collaborative. Cette plateforme serait destinée au programme d’études, au centre de recherche, à la communauté et aux entreprises.
Ultimement, à la 3e année, le profil devrait voir le jour. « Il y a beaucoup d’initiatives et d’effervescence actuellement autour de la transition socioécologique. C’est dans notre rôle d’éducation de préparer les futurs citoyens en ce sens. C’est une priorité institutionnelle pour le Cégep de La Pocatière, il est donc naturel d’aller de l’avant avec un tel projet ».
L’écosystème d’innovation rendu possible grâce à cette subvention permettra à une grande variété d’acteurs locaux de collaborer dans un but commun : la transition socioécologique du Bas-Saint-Laurent. Parmi les partenaires d’ores et déjà confirmés figurent Biopterre, Solutions Novika, Récuper-Action, Accro de la Techno, Co-Éco, Atelier du chien pas fin et llio. Certains volets de cet écosystème se développeront en collaboration avec la polyvalente de La Pocatière, la Ville de La Pocatière et le Jardin floral.