Jardin Floral : Le soutien de la communauté demeure indispensable

Points de vue sur le Jardin Floral. Photos : Maxime Paradis.

Les années d’incertitudes connues jadis par le Jardin Floral de La Pocatière semblent être bien derrière lui. Alors que le lieu s’apprête à célébrer son 25e anniversaire, l’avenir semble prometteur, mais le soutien de la communauté demeure indispensable.

Début 2016. Celui qui a tenu le Jardin Floral « à bout de bras » pendant plus de 20 ans, Denis Gendron, débarquait chez Emploi-Québec. « J’ai dit qu’on avait besoin d’aide, sinon on fermait », racontait-il à l’époque au Placoteux.

Un agent de développement avait ensuite été embauché. Un plan triennal de modernisation des lieux et la recherche active de financement avaient suivi. Plusieurs infrastructures et aménagements ont ainsi été refaits dans les années subséquentes.

Trois ans plus tard, le Jardin Floral se détachait de la Société d’horticulture et d’écologie Kamouraska-L’Islet qui l’a vu naître en 1995 pour voler de ses propres ailes. Un OBNL avec son propre conseil d’administration a été dûment constitué et de nouveaux bénévoles ont pris la relève, insufflant un dynamisme nouveau au jardin.

« On atteint les objectifs du plan de développement. Nous ne sommes pas en précarité, mais on continue d’avoir besoin du soutien de la communauté », indique la présidente Kathleen Aubry.

Le Marché aux fleurs qui se déroule depuis plusieurs années et qui se poursuit cette année jusqu’au 20 juin dans la serre voisine du centre équestre de la Ferme-école Lapokita demeure la principale activité de financement de l’organisme. On peut y trouver cette année, entre autres, la fleur emblème du Jardin Floral, une hémérocalle hybridée en édition limitée pour le 25e anniversaire par un de ses employés. L’argent amassé lors de cette vente de végétaux aide à financer en partie les salaires des employés, dont trois sont réguliers et deux saisonniers.

« Ç’a toujours été gratuit de visiter le Jardin floral. C’est un plus, mais si on veut s’assurer de consolider les emplois et améliorer les conditions de travail de nos employés, le financement demeure essentiel », ajoute la présidente.

Adopte ta plate-bande

Les employés du Jardin Floral sont appuyés par des bénévoles récurrents qui mettent la main à la pâte pour l’entretien des lieux. La superficie du jardin, 2,2 hectares, et les 600 plantes différentes qui le composent sont toutefois un défi de taille pour l’équipe qui jadis pouvait bénéficier de l’apport des étudiants en horticulture ornementale de l’ITA, Campus de La Pocatière. Le programme a depuis été modifié.

Une fois de plus, le Jardin Floral a eu l’idée de se tourner vers la communauté en mettant sur pied l’initiative « Adopte ta plate-bande ». L’objectif est de recruter cette année une dizaine de parrains ou marraines qui veilleront à l’entretien d’une parcelle au sein du Jardin Floral, essentiellement du désherbage durant la belle saison.

« On avait déjà une très bonne réponse lorsqu’on organise des corvées et d’emblée, des gens le font aussi de leur plein gré à l’occasion. On s’est dit qu’on voulait officialiser ça cette année », a précisé Kathleen Aubry.

Les gens intéressés à adopter une plate-bande du Jardin Floral peuvent contacter l’organisation au jardinfloraldelapocatiere@gmail.com.

Points de vue sur le Jardin Floral. Photos : Maxime Paradis.
Points de vue sur le Jardin Floral. Photos : Maxime Paradis.