Les propriétaires de lots avec des milieux humides d’intérêt de Saint-Jean-Port-Joli, Saint-Aubert et Saint-Damase-de-L’Islet près de la rivière Trois-Saumons seront invités à aider à les protéger, en signant un engagement moral manifestant leur souhait de conserver les attraits naturels de leurs propriétés.
L’Association forestière des deux rives (AF2R), en collaboration avec l’Organisme des bassins versants (OBV) de la Côte-du-Sud, a obtenu du financement pour ce projet de conservation volontaire de milieux humides dans le bassin versant de la rivière Trois-Saumons dans L’Islet.
« On a des données cartographiques avec lesquelles on est capable de cibler l’intérêt des lots qui nous semblent plus intéressants, qui ont des milieux humides de plus grande superficie. Ces gens-là, on les contacte directement », a dit Lydia Duranleau, agente de projets en éducation et conservation.
Le but est de sensibiliser les propriétaires privés à l’importance de la conservation des milieux humides pour le maintien de la biodiversité et de la qualité de l’eau. Plus spécifiquement, il vise aussi la protection des habitats fauniques et floristiques, ainsi que le maintien de l’intégrité de ces écosystèmes et de leurs affluents.
« Le but principal est de sensibiliser. Je ne serais pas étonnée d’apprendre que certaines personnes ne savaient même pas qu’elles avaient un beau milieu humide sur leurs terrains », ajoute Mme Duranleau.
Un cahier sera remis aux propriétaires comprenant des informations sur leurs milieux humides et des suggestions. Par exemple, si une salamandre vulnérable est trouvée, on pourrait suggérer aux propriétaires de changer de chemin pour faire du VTT. Si une espèce exotique envahissante dérange le milieu humide, on pourrait leur expliquer comment l’éradiquer.
Mme Duranleau dit avoir remarqué une belle collaboration pour ce type de projets, entre autres sur l’île d’Orléans. Ce sera une première pour L’Islet.
Tous les propriétaires de Saint-Jean-Port-Joli, Saint-Aubert et Saint-Damase-de-L’Islet possédant un milieu humide peuvent communiquer avec les organisations, mais celles-ci ont obtenu du budget pour 10 propriétaires et elles prioriseront ceux avec un plus grand intérêt écologique.
Les participants seront invités à signer une entente de conservation volontaire de leur milieu humide d’intérêt, sur une base volontaire, qui n’affecte en rien leur droit foncier.