Tel que promis, la nouvelle mairesse de Kamouraska Anik Corminboeuf a décidé de remettre son salaire de mairesse, un peu plus de 10 000 $, pour des projets culturels et de développement dans sa municipalité.
L’actuelle directrice générale du Musée régional de Kamouraska avait dit vouloir faire ce geste durant la campagne. Ce sera donc chose faite.
« Je vois ça un peu comme un budget discrétionnaire d’un député. Si, exemple, des élèves ont une sortie culturelle, j’aiderais à payer des frais », indique-t-elle, ajoutant vouloir prendre connaissance de tous les projets et être ouvertes aux propositions.
Reste qu’elle a remporté ses élections contre la conseillère sortante Viviane Métivier, qui se présentait comme la candidate de la continuité. Le taux de vote a été très élevé, à plus de 70 %. Selon elle, il y avait un appétit pour voter à la mairie, ce qui n’avait pas été possible lors des derniers mandats, les maires étant élus par acclamation. La table des conseillers est variée, avec deux conseillers qui poursuivent leurs mandats et quatre nouveaux.
Quai
Elle aimerait voir le dossier de réfection du quai de Kamouraska se régler, avec en trame de fond d’informer constamment la population. « Les projets à mener, ce n’est pas ce que moi j’aime personnellement, mais la volonté de la population. Et assurons-nous de bien informer les gens », dit Anik Corminboeuf.
Elle a déjà débuté des correspondances pour faire avancer ce dossier qui traîne en longueur. Reste à voir quel genre de montage financier se précisera au cours des prochains mois.
Le développement du village est aussi important, souligne la nouvelle élue. « La communauté doit se développer, mais pas à tout prix. C’est l’aspect communautaire qui prime », dit Mme Corminboeuf. Le développement résidentiel est dans ses priorités. Elle croit que le nombre d’habitants, soit 576, devrait augmenter.
Par ailleurs, une de ses priorités est de mettre en place une politique des aînés à Kamouraska. « Pour prendre des décisions à long terme qui sont cohérentes, ça prend cela », dit-elle. La politique familiale serait aussi à mettre à jour.