Le dossier patient électronique du Kamouraska sera étendu à l’ensemble du Bas-Saint-Laurent

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En attente du grand chantier du dossier numérique québécois, le CISSS du Bas-Saint-Laurent va de l’avant avec un système de dossier patient électronique issu de ce qui se faisait déjà au Kamouraska.

« Après plusieurs années, on ne peut plus attendre, il y a vraiment une urgence d’avoir une information centralisée “CISSS Bas-Saint-Laurent” », résume Cathy Gauthier, directrice des ressources informationnelles au CISSS.

L’organisation utilise déjà le dossier patient électronique de l’entreprise Purkinje depuis plusieurs années, mais pour la MRC de Kamouraska seulement. Dans les autres MRC, on pratique un mode hybride alliant informatique et paperasse. On souhaite donc le mettre à jour et centraliser l’ensemble des données électroniques des dossiers des usagers dans un dossier unique pour toute la région.

Un contrat de 4,3 M$, qui grimpe à 7,6 M$ avec les options, a été octroyé récemment à Purkinje pour ce grand chantier. Dès l’automne, la portion de Kamouraska sera d’abord mise à jour et tout devrait être en place dans les autres MRC d’ici l’été 2023.

« On a fait du pouce sur le dossier patient électronique dont s’était doté le Kamouraska. Il y a un réservoir d’informations consolidées que le clinicien peut consulter. On le met à niveau et ensuite ça devient notre dossier patient CISSS Bas-Saint-Laurent », ajoute Mme Gauthier.

Avantages

En centralisant les données, on évite de dupliquer les informations et on diminue le recours au papier, entre autres. Le jour où le Québec passera au dossier santé numérique pour tout le monde, le personnel du Bas-Saint-Laurent sera donc habitué à travailler de cette façon.

Pour le patient, le dossier patient électronique a de nombreux avantages. Le plus important est que s’il est traité au Kamouraska, mais qu’il doit être vu par un médecin à Rivière-du-Loup, il n’aura pas à répéter toutes les informations.

« C’est vraiment l’accès puis la circulation de l’information, en plus d’assurer que dans le suivi clinique, chaque étape de prise en charge de l’usager va se retrouver dans son dossier », mentionne Cathy Gauthier.

Les premières rencontres avec ceux qui utiliseront le dossier patient électronique débutent en février. Plusieurs attendent la mise en place d’un tel système depuis longtemps. Une fois habitué, cela devrait simplifier et rendre leur travail plus rapide.