Un récent projet vise à faire de Chaudière-Appalaches une région proactive sur les enjeux des changements climatiques et devenir une référence auprès des autres régions de la province. Le projet d’adaptation des fermes aux changements climatiques vise à favoriser la lutte contre les changements climatiques et la résilience des fermes de la région.
La Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches en collaboration avec ses partenaires accompagneront 15 fermes avec le projet Adaptation des entreprises de la Chaudière-Appalaches aux changements climatiques et soutien dans le processus de crédit carbone, qui se déroulera jusqu’en mars 2025.
« Une démarche diagnostique permettra d’évaluer le bilan de GES et la vulnérabilité aux changements climatiques des fermes participantes. S’en suivront des recommandations d’action visant une meilleure adaptation aux changements climatiques, des réductions des émissions de GES et/ou la séquestration du carbone afin d’assurer une meilleure lutte contre les changements climatiques à l’échelle de chaque ferme », indique l’agronome, conseillère en agroenvironnement à l’UPA de la Chaudière-Appalaches Isabelle Lessard.
Le projet prolonge les efforts en cours dans la région par le projet Agriclimat, des fermes adaptées pour le futur. « Nous avons l’opportunité d’utiliser la version bêta de l’outil de diagnostic développé par l’équipe d’Agriclimat. Ainsi, leur projet bénéficiera de nos commentaires face à l’essai de l’outil de vulnérabilité des fermes aux changements climatiques. C’est donc favorable pour les deux projets en cours », ajoute Mme Lessard.
À la suite d’un diagnostic de résilience aux changements climatiques et un bilan de GES des fermes participantes, chaque entreprise élaborera un plan d’action en collaboration avec son conseiller agricole pour déterminer les pistes d’actions potentielles pour contribuer à lutter contre les changements climatiques.
Une fiche synthèse dressera un portrait des mesures d’adaptation aux changements climatiques et de réduction de GES qui sont à envisager pour la région de la Chaudière-Appalaches.
Le volet adaptation sera aussi mis de l’avant, pour pallier par exemple à l’augmentation du nombre de journées de canicule, en revoyant le système de ventilation qui sera favorable pour le bien-être des animaux.
La Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, en collaboration avec ses partenaires, débutera le projet avec quelques fermes ce printemps et fera appel aux conseillers agricoles de la région, cet automne, pour recruter d’autres producteurs motivés, permettant ainsi d’atteindre le nombre de 15 fermes participantes.