Le ministre de la Famille Mathieu Lacombe a confirmé, lors d’un passage dans le Témiscouata mardi, la mise en place d’un projet-pilote permettant de mettre en place une garderie en milieu familial… en dehors de la maison.
Des municipalités du Kamouraska ont déjà signifié leur intérêt par le passé pour ce type de format, en mettant à la disponibilité des services de garde des locaux municipaux.
« On pense en dehors de la boîte. Ce sont de bonnes nouvelles pour les parents et les petits. On lance des projets pilotes qui sont uniques, une façon de faire qu’on n’a jamais vu auparavant », a lancé Mathieu Lacombe, en direct de Squatec.
Le projet s’adresse aux services de garde en milieu familial qui, plutôt qu’offrir les services exclusivement à la maison, pourront le faire dans la communauté. À titre d’exemple, une responsable de service de garde en milieu familial (RSG) pourrait prendre soin des enfants dans un local fourni par la Ville. Ce pourrait aussi être dans une entreprise, dans une école, un milieu de santé ou un organisme communautaire.
Cela permettrait aussi de mettre en place des partenariats entre deux ou quatre éducatrices qui offriraient, ensemble, un horaire atypique de jour et de soir. « Les possibilités sont vraiment très larges », ajoute M. Lacombe.
Elles continueraient de conserver leur statut de travailleur autonome et tous les avantages s’y rattachant, dont un cadre plus petit qu’un CPE.
Petites communautés
Le directeur d’un CPE au Témiscouata et maire de Témiscouata-sur-le-Lac Denis Blais a dit avoir constaté lors de périodes de recrutement que l’argent était problématique pour faire des travaux dans la maison dans certaines RSG. Certaines déploraient aussi d’être isolées, seules à la maison.
« Multiplier des CPE dans des petites communautés, ce n’est pas viable. Pour nos petites municipalités, c’est toute une différence, un 12 places dans une communauté. Je suis content que le gouvernement l’ait pris en considération », a dit Denis Blais. L’avantage également est que les places pourront être déployées rapidement.
Dans le cas de Squatec, citée en exemple, les locaux sont prêtés et aménagés gratuitement.
Les RSG et les locaux devront répondre aux normes des bureaux coordonnateurs. Elles pourront accueillir six enfants, si elles agissent en solo.