Le Semoir lance un service de serres agropédagogiques pour les milieux scolaires

Le Semoir lance les serres agropédagogiques, un service dédié à tous les milieux scolaires de la province.

L’équipe du Semoir offre l’installation clef en main de serres extérieures sur le terrain de l’école ainsi qu’un microprogramme de cinq ateliers s’inscrivant dans le cursus scolaire du 2e et 3e cycle du primaire. Animée par une volonté de combler l’angle mort en matière d’écoéducation dans les milieux scolaires au Québec, l’équipe du Semoir a veillé à développer ce service pendant près d’un an.

« Pour nous, la serre est un véhicule concret pour réinviter la nature dans les cours d’école et permettre aux jeunes de comprendre le cycle de vie d’un fruit ou d’un légume, de la graine à la récolte. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Les serres permettent donc de semer des graines d’espoir pour la suite du monde », raconte Laurence Côté-Leduc, coordonnatrice du Semoir.

Un microprogramme de cinq ateliers répartis dans l’année suivant l’implantation est également offert pour accompagner la classe dans le développement de ces nouvelles compétences agroalimentaires.

« Nous trouvions pertinent d’offrir des ateliers spécifiquement sur la serre, son fonctionnement et le cycle de vie des plantes. Ces ateliers sont donnés par des formatrices et des formateurs experts en agriculture potagère, ce qui permet de décharger les enseignants tout en les invitant à devenir eux-mêmes élèves », explique Marie-Claude Bédard-Bernier, chargée de projets au Semoir.

« La serre et le potager sont des moyens idéaux pour permettre aux enfants d’avoir les mains dans la terre, comprendre ce qu’on fait sur cette terre et observer notre relation avec les plantes et les animaux », soutient Albert Mondor, horticulteur et formateur au Semoir.

Porte-parole du Semoir depuis 2019, Eve Landry est convaincue que le changement passe par l’éducation et plus spécifiquement par les apprentissages qui ont lieu à l’extérieur des murs de la classe. « S’il y avait eu cette serre à mon école, c’est sûr que j’aurais été la parfaite élève. J’aurais eu le goût d’apprendre encore plus! Les serres donnent des outils pour raccrocher les élèves. J’espère sincèrement que les centres de services scolaires vont embarquer », insiste l’actrice, comédienne et maman de deux enfants.

Source : Le Semoir