Un excédent record pour la Fondation de l’Hôpital

Maryse Pelletier et le Dr Gaétan Lévesque. Photo : Maxime Paradis.

Deux activités particulièrement lucratives ont permis à la Fondation de l’Hôpital de Notre-Dame-de-Fatima d’enregistrer des excédents financiers records en 2021. Ceux-ci couvrent même davantage que les promesses d’achat engagées par la Fondation auprès du CISSS du Bas-Saint-Laurent au courant de la prochaine année.

Peut-être une année durant la décennie 1990 s’est soldée avec un excédent financier supérieur à celui de 2021, mais autant les administrateurs de la Fondation que la directrice générale ne savait dire laquelle. À 144 527 $, la dernière année financière demeurera certainement dans les annales de la Fondation de l’Hôpital de Notre-Dame-de-Fatima qui s’apprête à célébrer son 40e anniversaire l’an prochain.

« Deux activités sont responsables à elles seules de ces résultats : le tournoi de golf annuel et le radiothon tenu pour la première fois en décembre dernier », a bien distingué Donald Boucher, vérificateur de la firme comptable Raymond Chabot Grant Thornton.

Sous la présidence d’honneur du député fédéral Bernard Généreux, Golf’Don pour ta santé ! tenu le 19 juin a permis d’amasser des revenus bruts de 72 083 $. Quant au Radiothon de Noël, présenté sur les ondes de CHOX-FM 97,5 le 12 décembre, celui-ci a généré des revenus bruts de 29 262 $.

« C’est des activités qui font rayonner la Fondation et qui permettent de nous rapprocher des gens en leur montrant bien ce que nous faisons », souligne le Dr Gatéan Lévesque, président. À titre comparatif, l’excédent financier de 2020 s’élevait seulement à 56 906 $, les revenus provenant des activités de financement étant de 90 000 $ moindre que ceux de 2021.

Investissements

La mission initiale de la Fondation étant de contribuer au maintien et au développement de la qualité des services de santé et des services sociaux dans les établissements de santé de la MRC de Kamouraska, entre autres par l’achat d’équipements spécialisés, 74 343 $ ont été investis dans la dernière année. Il s’agit d’une somme inférieure à l’an dernier d’environ 60 000 $.

« On voudrait dépenser plus, mais nous répondons aux demandes que le CISSS nous fait », a enchaîné la directrice générale Maryse Pelletier. Elle est toutefois d’avis que si le milieu kamouraskois en venait à se mobiliser pour réclamer un service supplémentaire en santé sur le territoire, la Fondation aurait certainement la capacité de contribuer à l’achat des équipements nécessaires, en témoigne les 1,38 M$ en placements figurant aux états financiers.

Dans la prochaine année, des promesses d’achat équivalentes à 132 000 $ sont d’ailleurs déjà engagées auprès du CISSS du Bas-Saint-Laurent, ce qui est supérieur et de loin à ce que la loi exige en réinvestissement pour une fondation comme celle de l’Hôpital de Notre-Dame-de-Fatima, de l’avis de Donald Boucher. Même cette année, cette dernière a investi plus que le 54 000 $ qu’on lui édictait de redonner.

Conseil d’administration

En élections, les administratrices Nicole Bérubé et Isabelle Lafrenière ont été reconduites pour un mandat de deux ans chacune. Stéphane D’Amours, Pierre-Luc Déry et Julie Naud, directrice générale à la Caisse Desjardins de l’Anse de La Pocatière, ont été élus en remplacement de Maryo Chouinard, Marielle Dancause et Josette Tourchot. Présents à l’assemblée générale annuelle, un cadeau a été remis aux deux premiers afin de souligner leurs années d’implication sur le conseil d’administration de la Fondation.

Maryse Pelletier, Maryo Chouinard, Marielle Dancause et Dr Gaétan Lévesque. Photo : Maxime Paradis.