Agricultrices du Bas-Saint-Laurent obtient 30 000 $ du gouvernement pour payer une firme externe devant mener un sondage et une analyse de la conciliation travail-famille au sein des familles d’agriculteurs.
Le financement servira à faire un appel de projets devant cerner les besoins des familles agricoles en ce sens.
« Dans le contexte de manque de places en garderies, surtout atypiques pour nos besoins, on veut connaître le portrait de la situation et des façons peut-être de nous faciliter la vie », disait Jessie Rioux, présidente du syndicat des Agricultrices du Bas-Saint-Laurent.
D’autres moyens pourraient être envisagés pour concilier les deux domaines de leurs vies, par exemple de l’aide à l’entretien ménager ou des repas, sachant que le travail sur une ferme s’étend sur de longues heures. Au niveau des garderies atypiques, soit à des heures variables comme tôt le matin ou tard le soir, il peut s’agir d’une solution pour les 0-5 ans, mais les enjeux s’installent pour les jeunes d’âge scolaire, lors, par exemple, de congés pédagogiques ou durant l’été.
Reste que ce sondage et cette analyse devraient être complétés pour le printemps prochain. « Notre gros souhait serait qu’avec ces données, on pourrait mettre en place des projets-pilotes », ajouter Mme Rioux.
La somme de 29 970 $ à l’organisme sans but lucratif Agricultrices du Bas-Saint-Laurent dans la région a été accordée dans le cadre du dernier appel de projets du Programme de soutien financier en matière de conciliation famille-travail destiné aux milieux de travail.
Au total, 78 projets ont été retenus un peu partout au Québec, ce qui représente un investissement de plus de 1,7 M$. Ce programme vise à soutenir les organisations qui désirent promouvoir les meilleures pratiques ou entreprendre une initiative particulière en matière de conciliation famille-travail en vue d’améliorer la qualité de vie des travailleuses et travailleurs et des personnes proches aidantes qui ont des responsabilités familiales.