Transport scolaire : les parents sauront lundi s’ils doivent conduire leurs enfants

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Le Centre de services scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup se veut rassurant, mais parle quand même de mesures à possiblement mettre en place advenant le cas où les ententes ne soient pas signées avec les transporteurs scolaires à temps pour la rentrée.

Dans une communication envoyée aux parents mercredi, on apprend que le Centre de services scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup n’a toujours pas signé officiellement les modalités nécessaires pour que le transport scolaire reprenne normalement à la rentrée.

«Avec les offres bonifiées du gouvernement du Québec en lien avec différents enjeux dont l’augmentation du coût du carburant et la pénurie de main-d’œuvre, le centre a bon espoir d’arriver à une entente d’ici le début de la rentrée scolaire 2022-2023 compte tenu que plusieurs contrats sont déjà signés ou en voie de l’être», écrit-on, avec optimisme. L’organisation doit s’entendre avec 17 transporteurs.

Reste qu’on indique qu’il n’y aura pas de report ni d’annulation de la rentrée si les ententes ne sont pas réglées à temps. «Les mesures retenues (surveillants additionnels, services de garde, transport collectif, etc.), le cas échéant, prendront en compte les besoins de même que les réalités de chacun des milieux. La collaboration des parents sera essentielle si des mesures de contingence devaient être mises de l’avant afin de permettre aux élèves de vivre malgré tout une belle rentrée scolaire. Les parents pourraient être invités à prévoir des alternatives au transport des enfants», écrit-on.

Le centre de services scolaire fera un état de la situation le lundi 29 août, en après-midi, et ce, selon la réalité de chaque milieu.

Cette incertitude ne s’applique pas dans Côte-du-Sud, alors que les ententes sont signées jusqu’en 2025.