Alors que des CHSLD de la région avaient des places vacantes en 2016, le portrait est tout autre en 2022.
En mettant le paquet sur le soutien à domicile, le CISSS du Bas-Saint-Laurent avait réussi à limiter les listes d’attente. Toutefois, le vieillissement de la population a fait son œuvre et une liste d’attente s’est formée. Résultat, cette semaine, 42 aînés attendent pour une place en CHSLD, et 36 autres attendent pour une place en ressources intermédiaires, seulement au Kamouraska, à Rivière-du-Loup, au Témiscouata et dans les Basques.
« Plusieurs personnes peuvent être en attente, mais les délais sont bons, soit de trois à cinq mois », indiquait Frédéric Gagnon, directeur du programme de soutien à l’autonomie des personnes âgées. À titre comparatif, dans les centres urbains, l’attente dépasse un an.
Qui plus est, ces aînés n’occupent pas vraiment de lits d’hôpitaux qui auraient pu provoquer un engorgement des civières dans les urgences. L’attente se fait pour eux dans leur résidence pour aînés ou dans des ressources intermédiaires, avec les ressources appropriées.
M. Gagnon indiquait par ailleurs qu’il n’y avait pas eu de fermetures de places en CHSLD, donc pas de réduction de services au cours des dernières années. « On est plus en mode création de places que coupure de places », indiquait-il, citant en exemple le secteur de Rimouski. Le vieillissement plus accéléré de la population se poursuivra jusqu’en 2031 dans la région.
Mentionnons par ailleurs que le soutien à domicile intensifié pour les soins palliatifs est de plus en plus présent; après 30 personnes accompagnées à la maison en 2019 au Kamouraska dans le cadre d’un projet pilote, ce nombre est passé à 103 pour la même MRC.