La SOPFEU recherche des pompiers forestiers, un métier saisonnier qui s’adresse aux passionnés de nature et d’aventure.
Pas besoin d’être un pompier municipal pour devenir pompier forestier. En fait, pour poser sa candidature il est nécessaire de détenir un diplôme, mais de différents horizons, en foresterie, biologie, environnement, sécurité incendie ou tourisme d’aventure, par exemple.
« La base, c’est surtout de connaître la forêt. Le travail s’apprend grâce à des formations directement à la SOPFEU. Oui, on a des pompiers municipaux, mais ce n’est pas exigé. On ne travaille pas avec des bâtiments », disait Isabelle Gariépy, de la SOPFEU.
À Rimouski, on compte actuellement 12 pompiers forestiers, dont un affecté à la base d’appoint située à Saint-Jean-Port-Joli. « Les pompiers sont rattachés à une base, mais s’il y a moins d’incendies dans ce secteur, ils seront envoyés ailleurs en province », ajoute Mme Gariépy.
Après un an d’opération, un pompier forestier gagne entre 22 000 et 39 000 $, et entre 29 000 $ et 55 000 $ après trois ans. Rappelons que l’emploi est saisonnier, qu’il débute en avril et peut se terminer entre août et octobre. Il s’agit l’été d’un travail à temps plein, qui peut parfois nécessiter de longues heures de travail lorsque les pompiers sont affectés à de gros incendies.
« Quand il n’y a pas de feu, il y a la préparation de la saison, l’installation d’équipements, remplir les dépôts, les formations et l’entraînement à la tâche », précisait Isabelle Gariépy.
Certains pourraient aussi être appelés à voyager hors du Québec pour travailler sur des feux de forêt qui surviennent à l’étranger.
Sans être en manque flagrant de pompiers forestiers cette année, la SOPFEU a néanmoins besoin de candidats pour compléter ses équipes.