L’ITAQ dévoile un parcours de formation continue accessible et de courte durée

Photo : Zoe Schaeffer (Unsplash.com)

La formation continue n’aura jamais été aussi accessible financièrement, et si peu engageante en matière de temps. Un partenariat avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) permet à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) et à d’autres institutions partenaires d’offrir de courtes formations orientées vers des objectifs en développement durable.

Un total de 29 formations dont la durée varie entre trois heures trente et 50 heures peuvent donc être suivies par quiconque travaille dans le domaine agricole ou agroalimentaire, qu’il soit diplômé ou non. Ces formations, dont 13 sont offertes par l’ITAQ en version synchrone ou asynchrone, s’inscrivent dans le cadre du Plan d’agriculture durable (PAD) 2020-2030 du MAPAQ. Chacune met l’accent sur des objectifs spécifiques au plan, comme l’amélioration de la biodiversité, la gestion des matières fertilisantes et la santé, la conservation des sols, l’optimisation de la gestion de l’eau, et enfin la réduction de l’usage des pesticides.

« Ce parcours de formation continue ne s’inscrit pas dans une optique de diplomation », précise Simon Dugré, directeur de la formation continue et des projets régénérateurs à l’ITAQ. « La personne qui s’inscrit à l’une ou l’autre de ces formations repart avec une attestation de participation. On n’est pas dans l’évaluation des connaissances, mais dans le partage », ajoute-t-il. Cette attestation de participation, émise à la toute fin de la formation par l’ITAQ ou par l’institution partenaire, permet au travailleur ou au producteur formé d’obtenir une rétribution versée par la Financière agricole du Québec. « De ce qu’on entend jusqu’à maintenant, la Financière est facilitante dans son rôle, et elle rétribue avec beaucoup de diligence », poursuit Simon Dugré.

À titre de coordonnateur des activités de formation, l’ITAQ aimerait que chaque étudiant qui entame ce parcours de formation réalise l’équivalent d’une trentaine d’heures en formations différentes. Selon le directeur de la formation continue et des projets régénérateurs à l’ITAQ, chaque étudiant pourrait se faire rétribuer jusqu’à 1500 $ par année en prenant part à l’une ou l’autre des 29 formations. « Entre dix et 15 autres formations sont en développement et s’ajouteront bientôt à l’offre déjà dévoilée », ajoute-t-il.

Bonifier l’offre

Dans le cadre du PAD, l’ITAQ offre cette année un total de 3500 heures en formation continue. Certaines d’entre elles, comme Initiation à la massothérapie équine ou Techniques de transformation du lait en produits laitiers, mènent directement à l’obtention d’une attestation d’études collégiales. « On a déjà une offre intéressante en formation continue, mais l’objectif est de la bonifier tout en demeurant en cohésion avec les horaires des gens du milieu agricole et de l’agroalimentaire. Dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre actuel, libérer les employés pour qu’ils suivent de la formation continue est un véritable défi pour les entreprises. »

Le mandat des huit conseillers au développement est d’ailleurs de développer des liens avec les différents acteurs du milieu agricole et agroalimentaire afin d’orienter la formation continue selon leurs besoins, tout en s’attachant aux orientations de la planification stratégique de l’ITAQ. Un exercice de révision des cours offerts dans les différents programmes est en cours, dans l’objectif d’améliorer, de bonifier ou de cesser l’enseignement dans certains cas, de préciser Simon Dugré.