Kamouraska, un lieu inspirant pour dessiner et peindre

Paysage près de Saint-André. Œuvre de Philip John Bainbrigge, 1840. Source : Wiki Commons

Le village de Kamouraska attire les artistes peintres depuis nombre d’années. Au 19e siècle, ce sont surtout des visiteurs, des villégiateurs et des artistes amateurs qui prennent le temps de croquer un paysage.

L’une des plus anciennes représentations du paysage marin de Kamouraska revient au dessinateur et militaire britannique James Peachey (-1797). L’œuvre, réalisée en 1784, représente l’une des îles de Kamouraska et le village.

Elle est conservée aux Archives nationales du Canada. Peachey signe plusieurs aquarelles lors de son séjour au Bas-Canada.

En 1837, Lady Caroline Bucknall Estcourt nous laisse une œuvre impressionnante, celle-ci dépeint le passage à Saint-André de soldats provenant du Nouveau-Brunswick ayant comme mission d’empêcher les rébellions. Cette aquarelle est conservée aux Archives nationales du Canada.

Parmi les visiteurs célèbres à Kamouraska, on peut mentionner Susan Agnès Bernard, seconde femme de l’homme politique John A. Macdonald.

À l’été 1880, elle peint des paysages de Kamouraska et de Rivière-du-Loup. Le peintre Philip John Bainbrigge (1817-1881), connu pour ses croquis canadiens, nous offre un paysage non daté des environs de Saint-André.

Le peintre qui s’est le plus attardé à Kamouraska est Herbert Raine (1875-1951). Ses magnifiques dessins à l’encre brune et à la mine de plomb sont conservés au Musée national des beaux-arts du Québec. Neuf d’entre elles représentent le village de Kamouraska, ses maisons, le moulin à vent et des pêcheurs.

Depuis 1994, le Symposium de peinture de Saint-Germain est un événement culturel incontournable. Le Symposium de peinture du Kamouraska lui succède vers 2007.

Les artistes, provenant de la région et du Québec, en profitent pour faire connaître leurs œuvres à Saint-Germain, à Kamouraska et à Saint-Denis-De La Bouteillerie. Cet été, il se tiendra du 17 au 23 juillet.