Fraudes de type « Grands-Parents » dans le KRTB

Les enquêteurs des postes de la Sûreté du Québec du KRTB ont ouvert près d’une dizaine de dossiers de fraude de type « Grands-Parents ». Photo : Miryam León (Unsplash.com)

Au cours des derniers jours, les enquêteurs des postes de la Sûreté du Québec du KRTB ont ouvert près d’une dizaine de dossiers de fraude de type « Grands-Parents ».

Au moins sept personnes ont subi des pertes monétaires s’élevant à quelques milliers de dollars, mais plusieurs autres personnes auraient été approchées par les fraudeurs sans toutefois mordre à l’hameçon.

La Sûreté du Québec désire rappeler aux aînés quelques conseils de prévention pour réduire les risques d’être victime de fraude de type « Grands-Parents ». Les fraudeurs ont recours à des stratagèmes variés pour arriver à leurs fins et soutirer de l’argent à leurs victimes.

Dans les fraudes « Grands-Parents » ou « petit-fils », les suspects utilisent souvent la même approche auprès de la personne âgée : ils communiquent avec elle par téléphone en personnifiant être leur neveu, petit-fils, un policier ou un avocat et demandent quelques milliers de dollars pour procéder à la libération de la personne présumée incarcérée ou être impliquée dans une collision. Ils profitent de la vulnérabilité de la personne âgée pour lui mettre de la pression en jouant avec ses émotions.

Lorsqu’ils utilisent ces arnaques, les fraudeurs tentent de mettre de la pression sur leur victime. Dans certains dossiers récents, ils allaient même jusqu’à envoyer quelqu’un chercher l’argent chez la victime pour payer la présumée caution. C’est pourquoi il faut s’assurer de toujours faire les vérifications nécessaires avant de faire confiance à quiconque.

La Sûreté du Québec conseille donc de ne jamais remettre d’argent à un inconnu ou à une personne dont vous n’avez pas vérifié l’identité; de communiquer directement avec l’organisme ou une personne en autorité au sein de l’entreprise pour la fraude du président si un individu prétend agir au nom d’un organisme; ne jamais divulguer de renseignements personnels à un individu qui ne peut prouver sa légitimité; de poser des questions et de ne pas faire confiance à quelqu’un qui se montre trop insistant ou même insolent (par exemple : il exige une réponse sur le champ); poser des questions personnelles auxquelles seul un proche ou employeur serait en mesure de répondre, et éviter de fournir des informations sur la personne ou l’entreprise; appeler les parents, un autre membre de la famille ou des amis de la personne afin de vérifier la validité de l’histoire qui vous a été présentée.

La Sûreté du Québec invite le public à consulter la section Conseils de son sq.gouv.qc.ca afin d’en apprendre davantage sur la fraude ou de consulter le site web du Centre antifraude du Canada à antifraudcentre-centreantifraude.ca.

Source : Sûreté du Québec