Le comité Mes soins restent ICI a dénoncé la nouvelle rupture de services en obstétrique survenue entre le 8 et le 10 mars à l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima à La Pocatière.
« Il est un peu désolant de constater qu’après avoir investi des efforts importants à consolider les services infirmiers de ce département, une nouvelle problématique apparaisse, cette fois du côté de la chirurgie », a commenté le président Jean Martin.
Depuis que l’obstétrique ne fait plus partie de la formation de base des chirurgiens, il devient de plus en plus fréquent de constater que ceux qui sont appelés en dépannage dans les petits hôpitaux se retrouvent dans l’impossibilité d’effectuer des césariennes. Il leur est donc interdit d’entreprendre un accouchement, ne sachant trop si une césarienne deviendrait nécessaire en cours de route.
Pour monsieur Martin, « ceci constitue une situation fort embarrassante pour les petits hôpitaux comme le nôtre qui ne peuvent compter sur la présence continue de gynécologues. » Même si cette découverture n’a duré que quelques jours, elle a généré un niveau de stress dont auraient bien pu se passer les futures mamans, surtout celles qui sont sur le point d’accoucher.
Après avoir sensibilisé les autorités responsables à plusieurs reprises ces dernières années, le comité Mes soins restent ICI s’inquiète de voir de tels bris de services se multiplier dans l’avenir, surtout au constat que les chirurgiens disposant de la formation requise arrivent à l’âge de la retraite. Voilà donc pourquoi le président Martin lance à nouveau un appel au ministre de la Santé et des Services sociaux afin que des solutions appropriées soient rapidement mises en place.
Source : comité Mes soins restent ici