Karine Mercier, récemment confirmée dans ses fonctions de directrice générale de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ), est claire. Le campus de La Pocatière de l’ITAQ est là pour rester. Soulignant les avancées et les projets qui y sont développés, elle affirme que malgré les incertitudes passées, pour elle, l’endroit est destiné à demeurer un acteur central de la formation agroalimentaire.
« Entre les campus de La Pocatière et de Saint-Hyacinthe, vous savez, les programmes sont différents. D’autres sont complémentaires. Ils répondent aux besoins spécifiques des élèves. Loin de dédoubler les programmes, l’ITAQ s’efforce d’adapter son offre aux réalités, ajoutant ainsi une valeur unique à chaque site », dit-elle.
En poste depuis peu, après avoir assuré l’intérim pendant une période significative, Mme Mercier exprime sa satisfaction quant à la transition. « La communauté est très contente que ça se concrétise, surtout pour que l’on puisse continuer le travail amorcé », dit-elle.
Durant son intérim, plusieurs initiatives ont été mises en place, et continuent de porter leurs fruits. Mme Mercier évoque la mise en place de structures internes visant à améliorer les processus d’achat et de gestion budgétaire. La révision de certains programmes d’études, et la nomination de directeurs pour des postes clés font partie des actions qui ont permis de structurer l’organisation de manière efficace. Aujourd’hui, elle et son équipe continuent d’avancer.
Karine Mercier a également abordé les projets d’investissement, notamment des travaux de maintien des infrastructures et de rénovation intérieure qui sont en cours. À l’extérieur, des efforts sont faits pour améliorer l’esthétique des pavillons agricoles, et mettre à niveau d’autres bâtiments.
Un projet phare en cours est la transformation d’un ancien terrain de football en parcelle agroécologique. Débuté en mai, cette nouvelle installation destinée à la production agricole agroenvironnementale s’échelonnera sur deux ans, offrant ainsi un milieu d’apprentissage diversifié et adapté aux besoins de formation actuels.
Malgré un contexte agricole souvent difficile, l’ITAQ continue d’attirer des étudiants. Mme Mercier rapporte une augmentation d’environ 3 % des admissions, témoignant de l’intérêt persistant des jeunes pour le secteur agroalimentaire. Elle note que les étudiants, conscients des défis, sont motivés et en mode solution. « Quand on discute avec les jeunes, notamment dans le domaine agricole, ils ont des idées. Notre relève est vraiment mobilisée et très dynamique. »
La présence de l’ITAQ à La Pocatière est donc non seulement assurée, mais s’affirme comme un pôle d’excellence et de développement pour la formation agroalimentaire. Les investissements continus et l’augmentation des admissions illustrent la vitalité et l’attrait durable de cette institution pour les générations futures.