Paul Crête et Pierre Poirier, deux personnalités bien connues dans notre région, vivent les Jeux olympiques de Paris aux premières loges. Le duo assiste aux compétitions sur place. Pour l’ancien député Paul Crête, c’est un rêve d’enfant qui se réalise.
« À 12 ans, j’ai lu un livre racontant l’histoire d’un oncle qui narrait les Jeux de Melbourne à son neveu. Depuis, j’ai rêvé de vivre les Jeux olympiques. Ce rêve s’est ravivé avec Paris 2024 », partage Paul Crête — anciennement de La Pocatière et qui réside maintenant à Québec —, contacté à Paris par Le Placoteux.
En 2023, Paul Crête a réservé un Airbnb, participé au tirage pour l’achat de billets — qu’il a remporté —, et proposé à Pierre Poirier, ancien professeur d’éducation physique à l’ITA et coach de l’équipe de football Les Gaulois de La Pocatière, de l’accompagner. « Et voilà, c’est parti! Nous n’avons pas été freinés par les rumeurs de problèmes de sécurité ou de foule trop nombreuse. Les Parisiens, les bénévoles, les garçons de café, les policiers, tout le monde est de bonne humeur. »
Les billets achetés à l’aveuglette ont offert de belles surprises : « Le quart de finale en double Nadal-Alcaraz, la première qualification d’Audrey Leduc au 100 mètres, et les préliminaires au lancer du marteau pour le Canadien qui a remporté la médaille d’or. Le plus impressionnant, c’est l’enthousiasme des foules et des sites qui mettent en valeur Paris au pied de la tour Eiffel. »
M. Crête souligne également l’efficacité des transports en commun de Paris : « Les forfaits d’une semaine, valides partout — métro, RER, tramway, trains — sont essentiels à la réussite. Et j’oubliais, Paris est un cadeau en soi. Nous passons nos demi-journées entre le sport et la culture, avec des visites au Musée Rodin, à la maison de Victor Hugo, et de longues déambulations dans Paris. »
Pour Pierre Poirier, ancien résident de Saint-Pacôme qui réside maintenant à Trois-Rivières, voir des Québécois en action est une joie incommensurable : « Le plaisir de voir Charles Thiboutot au 1500 mètres, fils de Denis Thiboutot qui a joué pour moi comme quart-arrière des Gaulois en 1975, est incroyable. Et l’enthousiasme dans les stades est contagieux. » Paul Crête apprécie aussi le plaisir de vivre en français sans contraintes.
Pour eux, les Jeux de Paris sont plus qu’un événement sportif. Ils incarnent l’espoir et l’inspiration. « J’espère voir un jour le drapeau du Québec et entendre notre hymne national célébrer une victoire olympique québécoise », note Paul Crête.
Leur aventure à Paris restera gravée dans la mémoire des deux amis, non seulement pour les exploits sportifs, mais aussi pour la richesse culturelle et humaine de cette ville. « Les Jeux sont une vitrine extraordinaire pour la ville hôte, et Paris a su relever ce défi avec brio. »
L’occasion était trop belle de lui demander s’il entend se baigner dans la Seine, avec tous les commentaires négatifs que l’on entend au sujet de la qualité de l’eau. « Oui, lors d’un prochain voyage. Il faut saluer l’effort, c’est un bel exemple », conclut le retraité, évidemment toujours positif.
