À la barre du Camp musical de Saint-Alexandre depuis décembre, Denis Lagacé s’apprête à vivre sa première saison estivale comme directeur général. Il se dit prêt à accueillir les jeunes musiciens, et à offrir une programmation à la hauteur des attentes.
« C’est un privilège de diriger un camp avec une aussi belle histoire. Mon rôle est aussi de m’assurer qu’il perdure et évolue », affirme-t-il. Depuis son arrivée, il a entrepris plusieurs démarches pour structurer et moderniser l’organisation, notamment en révisant les règlements généraux qui dataient de 2002. « Il y avait des choses désuètes, comme l’impossibilité de tenir des réunions à distance. Il fallait adapter ça à la réalité d’aujourd’hui. »
En parallèle, il a entrepris de relancer la mobilisation des membres, essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. « La pandémie a mis un frein à plusieurs aspects de la vie associative du camp. Maintenant, on veut redonner un vrai rôle aux membres. » Sur le terrain, des travaux de construction et de régularisation sont en cours afin d’assurer la conformité des infrastructures aux normes en vigueur.
Du côté des inscriptions, la demande est forte pour certaines sessions. « Les séjours des 15 à 17 ans et du jazz sont complets, on a même des listes d’attente. L’éveil musical pour les 7 à 11 ans est plus difficile à remplir, d’où l’importance de la bourse Desjardins pour stimuler l’inscription. On a environ 30 jeunes pour l’instant, mais on pourrait en accueillir jusqu’à 65. »
Malgré l’ampleur du travail, Denis Lagacé garde son enthousiasme intact. « Je m’amuse, c’est clair », lance-t-il en riant. Prochainement, il participera à son premier séminaire avec l’Association des camps du Québec. « On me dit d’amener une lampe frontale et des vêtements pour jouer dehors le soir… ça promet ! »