Du 13 juin au 1er septembre, les visiteurs auront une excellente raison de pousser la porte du Centre d’art de Kamouraska. Pour sa programmation estivale 2025, l’institution a misé sur l’immersion, le sensible et l’imaginaire, en déployant des œuvres qui dialoguent autant avec les paysages de la région qu’avec les grands thèmes de notre époque. Le tout gratuitement, tous les jours de l’été, de 10 h à 17 h.
Splendeurs du Kamouraska, l’intervention in situ de l’artiste Marc-Antoine K. Phaneuf, donne le ton. Loin du simple hommage patrimonial, cette série de vingt affiches réparties entre les murs et les couloirs du centre d’art propose un parcours textuel et visuel, où les légendes côtoient la poésie absurde, où le vrai se mêle à l’inventé. Une façon ludique, et parfois déroutante, de revisiter l’histoire et les lieux qui façonnent le Kamouraska.
Dans les salles d’exposition, deux univers distincts prennent le relais. D’abord, celui d’Émilie Bernard, artiste de Cap-Chat qui propose avec Les heures vaporeuses une plongée dans les ambiances silencieuses de la Gaspésie, à l’heure où le Soleil se lève ou s’éteint.
En contraste, l’exposition Dans l’œil du béluga marie engagement écologique et sensibilité artistique. Maryse Goudreau y explore, avec la commissaire Noémie Fortin, le lien intime qu’elle entretient depuis une décennie avec cet animal emblématique du Saint-Laurent.
Les amateurs pourront aussi participer au lancement officiel des expositions, le 13 juin dès 17 h. Musique, artistes sur place et ambiance conviviale promettent une soirée à la hauteur de l’été culturel qui s’annonce.


