Avec 45 ans de carrière derrière lui, et encore l’énergie d’un jeune premier, Yves Royer, superviseur de six restaurants McDonald’s entre Lévis et le Bas-Saint-Laurent — dont ceux de La Pocatière et de Saint-Jean-Port-Joli —, vient de recevoir le Mérite du gérant exceptionnel 2025. Cette distinction nationale est remise à seulement 5 % des gestionnaires parmi les 1450 restaurants McDonald’s du Canada.
« Chaque jour, j’essaie de montrer l’exemple, de transmettre le goût du travail bien fait, et d’aider les jeunes à se développer », affirme Yves Royer, qui ne cache pas sa fierté d’avoir gravi les échelons d’équipier à Drummondville jusqu’au rôle de superviseur régional. Aujourd’hui, en plus des restaurants de La Pocatière et de Saint-Jean-Port-Joli, il veille à la performance et à l’esprit d’équipe des établissements situés à Lévis, à Val-Bélair, dans le Vieux-Québec et à Montmagny.
Selon Natalie Auger, franchisée des restaurants qu’il supervise, l’engagement d’Yves dépasse largement la gestion quotidienne. « Ce n’est pas pour rien qu’on voit Yves comme un pilier chez nous. Il travaillait déjà avec mon père quand j’étais toute jeune, et il est encore là, avec la même passion, la même rigueur. Cette reconnaissance est plus que méritée. »
Le prix du Mérite du gérant exceptionnel met en lumière le leadership, le dévouement et les réalisations concrètes des gestionnaires qui se distinguent dans leur communauté. Dans le cas d’Yves Royer, les résultats sont tangibles : hausse de la performance, satisfaction accrue de la clientèle, et implantation réussie de nouvelles pratiques comme le service aux tables.
Mais pour lui, le plus grand succès demeure humain. « Avec les années, j’ai bâti une expérience qui me permet aujourd’hui de gérer des restaurants McDonald’s qui en soi sont des entreprises de haut calibre, ici même dans ma communauté. Je n’aurais jamais pu faire ça ailleurs. McDonald’s, c’est bien plus qu’un emploi : c’est une école. Chaque jour, j’essaie de montrer l’exemple, de transmettre le goût du travail bien fait, et d’aider les jeunes à se développer. Peu importe le métier qu’ils choisissent plus tard, ils partent avec des bases solides. »

