Une plate-forme web qui existe depuis 2007 au Québec a décidé de tenir pour la première fois un salon virtuel durant tout le mois d’avril. La région du Bas-Saint-Laurent sera « à l’honneur » du 15 au 17 avril avec des organisations comme L’Association des personnes handicapées du Kamouraska (APHK).
« L’accompagnateur » a été fondé par deux parents d’un enfant handicapé qui cherchaient des ressources d’aide. Son rôle est de mettre en lien les parents — d’un enfant handicapé, qu’il soit mineur ou majeur — et les ressources.
Pour 2021, l’organisation a décidé de tenir un premier salon virtuel tout le mois d’avril. Un peu comme un salon de l’emploi, ce salon vise à mettre en relation les parents et organisations. Des rendez-vous par Zoom seront possibles, ainsi que des kiosques virtuels et des conférences.
« Ça permet vraiment de tenir des rencontres un à un pour expliquer les services, comment ça fonctionne, si la personne est admissible à tel ou tel programme, ça permet de poser ses questions directement », a résumé Justine Leblanc, la coordonnatrice de L’accompagnateur.
La région administrative du Bas-Saint-Laurent sera à l’honneur lors de la deuxième semaine du salon, soit du 15 au 17 avril, en compagnie de l’Estrie, de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, de la Mauricie et du Centre-du-Québec. La thématique en vedette pour le salon du Bas-Saint-Laurent sera les Loisirs, avec la présence de plusieurs organismes de la région offrant des services dans ce secteur, notamment le Regroupement des Dynamiques de Rimouski qui offre des services de loisirs aux personnes vivant avec une déficience intellectuelle, physique et/ou un trouble du spectre de l’autisme.
Plusieurs regroupements d’organismes d’aide aux familles de la région participeront également à cette semaine du salon, dont l’Association de la déficience intellectuelle région Rimouski (ADIRR) et l’Association des personnes handicapées du Kamouraska (APHK).
Mentionnons que selon un rapport de l’INRS produit en mars 2020, 67 études ont été réalisées dans les dernières années sur le manque d’accessibilité à l’information pour les parents de personnes. Au total, 53 de ces 67 études « évoquent le fait que les parents ne reçoivent pas toujours suffisamment d’informations sur l’offre de services, les aides financières, les méthodes d’intervention ou encore le handicap de leur enfant ».