Le Conseil régional de l’environnement a reçu de l’argent pour lancer le projet Climat de changement, en marge de la COP 26. On pourra entre autres proposer du soutien pour les petites municipalités qui n’ont pas nécessairement les ressources pour mener quelques actions.
En majorité, les municipalités ont adopté des résolutions reconnaissant l’urgence climatique. Il est maintenant temps d’agir, estime-t-on. Le gouvernement du Canada a donné 3,9 M$ aux conseils régionaux de l’environnement pour favoriser la réduction des gaz à effet de serre (GES) et la résilience des communautés face aux changements climatiques.
Cet argent servira en partie aux ressources humaines et à la promotion, ainsi qu’à la concertation. Plus particulièrement, on veut soutenir les plus petites communautés.
« C’est pour que les municipalités puissent faire leur part dans la lutte au réchauffement. Internationalement, ça bouge lentement. Ça s’adresse aux décideurs, mais pour les plus petites municipalités, souvent elles n’ont pas les moyens de se doter d’un plan de réduction de gaz à effet de serre », a dit Luce Balthazar, directrice au Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent.
Rappelons que les acteurs municipaux œuvrent concrètement dans le domaine du transport collectif et de la mobilité durable pour lutter contre le réchauffement tout en améliorant la qualité des services à leur population. Ils peuvent aussi protéger les milieux naturels abritant les espèces locales. Les municipalités locales et régionales détiennent également plusieurs compétences en aménagement et urbanisme telles que la planification de la conservation de milieux humides et hydriques, la gestion des eaux pluviales et des cours d’eau ainsi que la localisation des différentes activités et infrastructures sur leur territoire.
Le CRÉ envoie présentement des invitations aux municipalités qui cadrent dans ce projet, soit environ la moitié des villages du Bas-Saint-Laurent.
« La lettre est sur le point de partir. On les invite à les accompagner gratuitement. On attendra les réponses. S’il y en a trop, on a d’autres critères pour nous permettre de cibler. S’il n’y en a pas assez, on fera une relance. On a trois ans pour faire cela », concluait Luce Balthazar.