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Après Centraide, Sylvain Roy relève le défi d’économe diocésain

Sylvain Roy.

Après une pause de près d’un an, Sylvain Roy, qui a dirigé Centraide dans la région pendant de nombreuses années, a accepté le défi de succéder à Me Yvan Thériault comme économe diocésain au Diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

Connaissant M. Thériault depuis 20 ans via Centraide, Sylvain Roy croyait à tort qu’il fallait absolument être notaire pour occuper cet emploi. M. Roy a alors misé sur sa longue feuille de route composée d’expériences multiples. Comme directeur général de Centraide, il a une connaissance du même territoire que le diocèse, municipalité par municipalité. Il a aussi cumulé au fil du temps un réseau de contacts impressionnant.

 « C’est une grosse organisation, les archives et l’histoire sont énormes. C’est un beau défi à relever », a résumé le principal intéressé. Son titre « d’économe » signifie qu’il agira en quelque sorte comme un directeur général ; il a comme mandat de gérer les finances, les fonds et les ressources humaines.

Conversion des églises

Il sera donc le nouveau « visage » du diocèse dans son lien avec les fabriques qui travaillent à reconvertir les églises, vendre des presbytères ou même des biens immobiliers.

« J’ai lu deux fois à ce jour la Loi sur les fabriques. Il y a encore beaucoup à apprendre et je reçois deux ou trois courriels par jour des fabriques qui ont des questions en ce sens », affirme celui qui est en poste depuis environ un mois.

Son rôle sera donc d’accompagner les fabriques et citoyens dans leur désir de gérer l’avenir de leurs biens. Me Thériault restera à l’emploi du diocèse comme conseiller juridique pendant un temps indéterminé, deux jours par semaine, pour assurer une bonne transition.

Comme directeur général de Centraide KRTB-Côte-du-Sud durant près de 20 ans, il a planifié et orchestré les campagnes annuelles de cet organisme dans les six MRC du territoire. À ce chapitre, il présente un bilan de plus de 8 M$ recueillis en 20 ans. Il a aussi travaillé à la création d’un Fonds d’urgence COVID-19 qui a récolté 280 000 $ en six semaines.

Ces qualités et cette expérience serviront sans doute aux campagnes de levée de fonds annuelles qui reprendront une fois la pandémie derrière nous. « C’est une petite partie de mon mandat et, assurément, c’est moins “gros” que pour Centraide, donc effectivement ça fera partie des objectifs », d’ajouter Sylvain Roy, qui, rappelons-le, a aussi été maire de Saint-Joseph de 2001 à 2011.