Campagne de vaccination massive non obligatoire à l’automne

Photo : Archives

Le premier ministre François Legault a annoncé mardi que les Québécois pouvaient se prévaloir cet automne d’une autre dose de vaccin contre la COVID-19, si le dernier vaccin qu’ils ont reçu remonte à plus de cinq mois.

Si la personne a été atteinte de la COVID durant l’été, par exemple, il est préférable d’attendre un délai de trois mois après avoir eu la maladie.

«Le vaccin, après cinq mois, commence à perdre de son effet et arrive le mois de septembre, avec le retour à l’école et le retour des vacances. Il y aura plus de contacts. C’est vraiment le bon temps de lancer une campagne de vaccination massive»,  dit le premier ministre François Legault.

Précisons que la Santé publique ne recommande pas de mesures obligatoires.

Les résidents des CHSLD, des RPA et des RI sont les premiers à pouvoir recevoir le vaccin. Pour ce qui est de la population en général, il faudra avoir recours à Clic Santé pour prendre rendez-vous, en donnant priorité aux 60 ans et plus, dès lundi prochain. À partir du 29 août, les adultes de 18 ans et plus pourront prendre leurs rendez-vous.

L’opération devrait être plus simple que la première clinique de vaccination massive, puisque les Québécois sont nombreux à avoir eu la COVID dernièrement et les opérations sont plus prévisibles, puisqu’on connait les échéances des cinq mois. La capacité au Québec sera de vacciner 300 000 personnes par semaine.

«La demande va pouvoir s’étaler sur une plus longue période», a précisé Christian Dubé, ministre de la Santé.

Au Kamouraska, le site de vaccination demeure le centre municipal de Saint-Philippe-de-Néri.

Rappelons que Moderna développe présentement un vaccin qui est plus adapté au variant Omicron. «Oui il y a des avantages à avoir ce vaccin-là, mais les avantages sont plus importants de ne pas attendre après ce vaccin», d’ajouter M. Dubé. On ignore quand l’approbation de Santé Canada lui sera donnée.

La Santé publique précise que la vaccination aide à ne pas avoir une forme trop sévère de la maladie.