Campagne fédérale : les hostilités sont lancées

Bernard Généreux. Photo : Stéphanie Gendron

Au lancement de sa campagne, le candidat conservateur et député sortant de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup Bernard Généreux a dit avoir hâte de débattre avec le candidat du Parti libéral du Canada François Lapointe.

Cette élection aura donc une saveur particulière. Ce sera la quatrième fois que les deux hommes, Lapointe et Généreux, s’affrontent. Mais cette fois, François Lapointe ne le fera pas sous la bannière du NPD, mais bien pour le Parti libéral.

En 2009, Généreux avait battu Lapointe, alors candidat du NPD, dans une partielle.  Ensuite, en 2011, Lapointe avait battu Généreux après un dépouillement judiciaire. En 2015, Lapointe avait terminé 3e derrière Bernard Généreux (gagnant) et la candidate du Parti libéral.

«Monsieur Lapointe a flirté avec le Bloc québécois un jour, Québec solidaire un autre jour, il a été au NPD, là il est rendu avec le Parti libéral, il va falloir qu’il se branche un moment donné. En politique, il faut choisir sa famille», a dit Bernard Généreux, lors du lancement de sa campagne mercredi à La Pocatière.

Il en a aussi profité pour servir une droite au candidat du Bloc québécois Simon Bérubé et son chef. «Le Bloc peut promettre la lune, ils n’auront jamais le pouvoir et ne pourront jamais livrer leurs promesses», a lancé Généreux.

Campagne

Pandémie oblige, le candidat n’aura pas de local électoral ouvert au public cette fois, mais demeure disponible avec l’aide des technologies et sur le terrain. Doublement vacciné se permet-il de préciser, il entend respecter les mesures de distanciation et le port du masque. «Nous allons visiter toutes les municipalités et nous ferons du porte-à-porte quand même, avec toutes les mesures», a-t-il ajouté.

Comme plusieurs, il regrette que Justin Trudeau ait procédé au déclenchement des élections cet été, alors que l’on craint une quatrième vague de COVID-19, juste avant la rentrée scolaire. «Clairement, Justin Trudeau pense plus à son propre avenir politique», a-t-il dit.

Les priorités conservatrices, a-t-il annoncé, seront les emplois perdus à retrouver, une nouvelle loi anticorruption, agir pour la santé mentale, la capacité de production vaccinale au pays et pour équilibrer le budget au cours de la prochaine décennie.

Au niveau régional, il a cité en exemple le quai de Kamouraska à rénover et continuer de faciliter l’accès à Internet haute vitesse.