Le Cégep de La Pocatière se refait tranquillement une beauté. Dans un futur proche, ce sont environ 15 M$ qui seront investis au chapitre des infrastructures, dont une bonne partie ira au projet de réfection de la Salle André-Gagnon et de la piscine du Centre sportif.
Le Cégep de La Pocatière fonctionne avec un plan d’amélioration de ses infrastructures échelonné sur une période de 10 ans. Selon les urgences du moment et les possibilités de financement, celui-ci est revu sur une base régulière.
Ces dernières années, beaucoup de travaux ont déjà été réalisés à l’intérieur même du Cégep, selon la directrice générale Marie-Claude Deschênes. Le Mistook (grand salon des étudiants), les salles de classe des différents programmes d’études, la bibliothèque et même le Centre d’études collégiales à Montmagny ont bénéficié principalement de ces améliorations locatives.
Le Cégep s’attaque maintenant à ce qui est le plus « apparent » pour la population. La Salle André-Gagnon, dont la réfection est prévue pour 2022, implique la construction d’une entrée indépendante en annexe du bâtiment actuel. Le projet est évalué à 6 M$. « L’effet collatéral de ces travaux c’est que nous devrons aussi revoir l’entrée des étudiants », poursuit Marie-Claude Deschênes.
La piscine, utilisée notamment par les étudiants, mais également par toute la communauté régionale, est un autre morceau majeur auquel le Cégep s’attaquera à courte échéance. Une demande d’aide financière au Programme de soutien aux infrastructures sportives et récréatives scolaires et d’enseignement supérieur doit permettre de réaliser ces travaux majeurs évalués à 2 M$.
« La piscine est plus vieille que le Cégep. À l’origine, c’était celle du Collège. On l’a maintenue en état, mais tous les systèmes qui sont principalement en dessous doivent être revus. Nous sommes actuellement à finaliser les plans et devis », résume la directrice générale.
À la mise à niveau de ces deux infrastructures s’ajoute le projet de serres de recherches de Biopterre, évalué à 6 M$, et qui aboutirait vraisemblablement à Sainte-Anne-de-la-Pocatière, voisin du CDBQ. D’autres emplacements seraient dans les cartons si l’option du parc bioalimentaire venait à ne pas se concrétiser.
Résidences
Marie-Claude Deschênes ajoutait que les résidences étudiantes adjacentes au Cégep (4e avenue) et celles sur la 13e avenue seraient également rénovées à moyen terme. Sur la 13e avenue, seulement un des six immeubles a été rénové à ce jour. Revoir les cinq autres coûterait autour de 7 M$.
Concernant les résidences de la 4e avenue, des travaux réalisés cet été ont permis de refaire l’accès principal et d’aménager une chambre pour personne à mobilité réduite, un projet qui avoisine les 700 000 $. Les autres chambres, leur mobilier et tout l’éclairage doivent suivre, un autre investissement d’environ 700 000 $, sans parler de l’ensemble des fenêtres qui doivent également être remplacées.
« On étudie également la possibilité de revoir nos balcons pour y aménager des logements fenestrés de type loft. Ça nous permettrait d’augmenter notre capacité d’accueil », indique Marie-Claude Deschênes.
Les résidences de la 4e avenue comptent 320 places et celles sur la 13e, 166, réservées autant aux étudiants du Cégep que de l’ITAQ. Tous ces investissements en infrastructures sont un facteur attractif supplémentaire pour le Cégep de La Pocatière dans le recrutement d’étudiants, de l’avis de Marie-Claude Deschênes.