Conclusions de la coroner suite au décès d’un cycliste à Saint-Roch-des-Aulnaies

Les conclusions de la coroner Renée Roussel à la suite du décès du cycliste Roger Cloutier 67 ans de Saint-Roch-des-Aulnaies, le 6 septembre dernier, indiquent que la cause de l’accident semble avoir été une erreur de comportement du cycliste qui est venu se placer devant la camionnette qui l’a happé.

Les événements sont survenus en fin d’après-midi devant le terrain de camping de Saint-Roch-des-Aulnaies sur la route 132. M. Cloutier circulait à vélo avec sa conjointe et ne portait pas de casque de protection, seulement une casquette.

« Il semble que c’est en voulant voir et communiquer avec sa conjointe qui suivait en arrière de lui que M. Cloutier s’est déplacé de l’accotement à la ligne médiane de la route en franchissant ainsi la voie de circulation de la camionnette », d’indiquer la Dre Roussel dans son rapport.

Le conducteur aurait tenté d’éviter le cycliste en se déplaçant vers sa gauche dans la voie inverse, mais il a happé la victime malgré tout avec le côté et l’avant droits de son véhicule alors que le cycliste se trouvait directement sur les lignes médianes. La vitesse n’était pas en cause selon les enquêteurs de la Sûreté du Québec. Le conducteur avait de l’alcool dans le sang, dont la concentration sanguine officielle n’atteignait pas la limite légale toutefois.

« La cause de cet accident semble avoir été une erreur du comportement du cycliste qui est venu se placer devant la camionnette. L’absence du port d’un casque de sécurité a occasionné de graves blessures à la tête, mais même s’il avait été porté, M. Cloutier n’aurait probablement pas survécu ou aurait eu de très graves séquelles physiques en cas de survie », a-t-on indiqué. En effet, il avait une lacération importante à l’arrière de la tête et de multiples fractures aux côtes, à la colonne vertébrale, ainsi qu’aux jambes et aux bras.

Tentative de réanimation

Lors de l’événement, des citoyens ont d’abord tenté des manœuvres de réanimation jusqu’à l’arrivée de l’ambulance qui a mis quinze minutes puisqu’elle provenait de Montmagny. Le défibrillateur a été utilisé, mais il n’y avait aucun rythme cardiaque durant le transport vers l’hôpital de La Pocatière. Les soins se sont poursuivis, mais ont cessé après 50 minutes de soins de réanimation sans apparition de signes de vie.