Trois ans après l’obtention de leur diplôme postsecondaire, une plus grande proportion de personnes diplômées au Québec occupent un emploi en lien direct avec leur formation que dans les autres provinces canadiennes. Ces données proviennent de l’Enquête nationale auprès des diplômés de 2023 (promotion 2020), adaptée par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).
En 2023, 73 % des diplômés du collégial et 68 % des titulaires d’un baccalauréat au Québec exerçaient un emploi fortement relié à leur programme d’études, selon l’ISQ. Ces taux sont supérieurs à ceux observés ailleurs au Canada, ce qui démontre une meilleure adéquation entre formation et emploi dans la province.
La satisfaction professionnelle est également plus marquée au Québec. En effet, 86 % des diplômés du postsecondaire se disent très satisfaits ou satisfaits de leur emploi, contre 76 à 82 % en Ontario. L’écart est particulièrement notable au niveau collégial et au baccalauréat. Le Québec devance aussi les provinces de l’Atlantique et celles de l’Ouest pour la satisfaction des diplômés du baccalauréat (86 % contre 78 à 79 %).
Le degré de satisfaction à l’égard du salaire est également plus élevé. Ainsi, 59 % des diplômés collégiaux se disent satisfaits de leur rémunération, comparativement à 48 % en Ontario. Les diplômés du baccalauréat affichent un taux de satisfaction salariale de 66 % (contre 52 % en Ontario), et ceux de maîtrise ou de doctorat de 62 % (contre 51 à 56 % ailleurs au pays).
Certaines disciplines présentent des taux d’adéquation formation-emploi particulièrement élevés. En éducation, 95 % des titulaires d’un baccalauréat occupent un emploi directement lié à leur formation, comparativement à 82 % en santé et domaines connexes, et 50 % en sciences sociales, comportement et droit.
En matière de revenus, les diplômés du collégial sont proportionnellement plus nombreux au Québec qu’en Ontario à gagner entre 50 000 $ et 69 999 $ par année.
Le bon choix
Une majorité de diplômés affirment qu’ils choisiraient de nouveau le même domaine d’études. Cette proportion atteint 78 % au collégial et 74 % au baccalauréat contre 68 % et 66 % en Ontario. Chez les titulaires d’une maîtrise ou d’un doctorat, 84 % répéteraient le même choix, une proportion supérieure à celle observée en Ontario et dans les provinces de l’Atlantique.
